James Brown : «The payback»
Label : Polydor
Distributeur : Universal
Date d'enregistrement : 1973
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Pourquoi parler de «The Payback» aujourd'hui? Parce que c'est Papa James, parce que cet album n'est pas un de ses plus populaires et surtout parce que tout bon funk-aficionado qui se respecte se doit de le posséder dans sa collection. Tout y est bien mortel, y compris les 2-3 morceaux lents... euh... pardon, blues. Nous sommes en 1973 et avant les productions ultra-arrangées qui vont suivre, Monsieur Brown (...James Brown) uvre encore dans le gros funk brut de décoffrage à se frotter comme on aime, à se rouler des pelles comme on engloutit de la barbe à papa. Maceo Parker, Fred Wesley et la bande des new JBs assurent comme des bêtes, James (permettez que je vous appelle James?) chante sur tous les titres et plutôt bien, pendant qu'on se demande comment fait Jimmy Nolen à la guitare pour groover autant que cela sur un seul accord... «The payback» devait être la B.O. d'un film, «Hell up in Harlem», mais fut rejeté par les producteurs du film comme étant «Not funky enough»! Ah! Aaahaahh ahhahah ahahahh aaaha! (c'est toute l'équipe du djouls.com qui se marre comme des baleines, faut pas faire attention). L'album sort quand même, et ce sera la plus grosse vente de James Brown chez Polydor (sorti en 74 finalement)! Ce sera aussi un de ses derniers grands disques (avec «Hell»), Papa James perdant son fils à cette époque, il se met à se défoncer et c'est le début de la fin... Mais nous n'en sommes pas là, nous sommes encore en 1973, et même si on atteint pas ici nécessairement le funk ultra-élégant de «In the jungle groove» (in-dis-pen-sable!), nous sommes toujours en pleine black power, et à coups de beats & rhymes bruts, funky et graisseux, Papa James nous en colle une belle dans la face. Encore.
Note that elegant funky power : (Djouls & Ob) |
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