Methods Of Mayhem : «Methods of mayhem»
Label : MCA
Distributeur : Universal
Date de sortie : 1999
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- «Z'y-va, Tommy Lee, y fait du pe-ra man'nan!»
- «Ouah l'aut' eh! Tu délires là? C'est pas blessipo. Et c'est qui Tomili d'abord?»
Pour les ignares, ou tout simplement ceux qui auraient passé les 20 dernières années dans une couveuse au fond d'un abri de Jardin, Tommy Lee (prononcer LEE) n'est autre que l'ex-moteur rythmique du «Crüe», comprendre par là Motley Crüe, groupe phare des années hard FM qui sévit toujours d'ailleurs (on se demande pour qui), mais sans M. Lee qui les a quitté au cours de ce très violent virage artistique. Enfin pour ceux à qui le nom de Motley Crüe n'évoquerait rien (ce que je peux éventuellement comprendre), Tommy Lee est aussi le mari d'une certaine Pamela «big boobies» Lee Anderson (tout de suite on le situe mieux hein?».
Bon maintenant que les présentations sont faites, attaquons-nous au projet à proprement parler. Tout d'abord le sieur Arachide, euh je veux dire «Bonjour ça va?» (mais qu'est-ce que je raconte moi?), le sieur Lee s'est adjoint la compagnie de Tilo, chanteur du tristement célèbre Hedrpel (qu'il ne faut pas traduire par «tête de prout») avec qui il partage les parties de chant rap sur tout l'album. Mais les deux comparses ne sont pas venus seuls puisqu'on compte la présence de nombreux invités tant parmi les instrumentistes (Phil X à la guitare entre autres, l'étonnant Randy Jackson à la basse, Mixmaster Mike aux platines, les parties de batterie étant prises en charge par Tommy himself), que parmi les vocalistes (Snoop Dogg, Fred Durst du Bizkit, George «P-Funk» Clinton, oui vous avez bien lu, George «P-Funk» Clinton, oui vous avez bien lu, George «P-Funk» Clinton, oui... bon ben ça va là, Kid Rock le rapper texan et son célèbre chapeau, son cheval étant malade, U-God, les Filthee Immigrants, etc.) et même les «producteurs» (The Crystal Method sur «Narcotic»). Bon et alors? Ben le produit est plutôt bien lèché, plutôt (ouaf, ouaf) original vu les orientations musicales précédentes de Tommy; et même si les purs amateurs de rap reprocheront à cette galette un certain manque d'authenticité (mais non puisqu'ils ne l'écouterons pas ce disque), on applaudit le fait que Tommy Lee ne soit pas tombé dans le style fusion bateau, et parfois ô combien ringarde d'un RATM ou d'un Downset. En clair il s'en sort avec les honneurs même si ce n'est pas le «skeud» de l'année.
Note ben c'est pas mal c'que tu nous a fait là gars: (Slahkaz) |
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