Jeff Buckley : «Mystery white boy»
Label : Columbia
Distributeur : Sony
Date de sortie : 2000
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«Qu'est-ce que ça veut dire pillave?», l'entend t'on dire avant de commencer à imiter Edith Piaf, sa référence française en matière de voix, pour nous dire qu'il aime «beaucoup manger le fromage!»... En fait, on découvre que Jeff Buckley était vraiment un américain en vacance lorsqu'il venait à Paris. Mais mis à part le vin et le fromage, qu'est-ce que Jeff pouvait bien tirer de ces tournées répétées dans l'hexagone? La notoriété qu'il n'avait pas à New York, peut-être. Allez savoir! Essayons aussi de nous foutre 5 minutes des intentions plus ou moins malhonnêtes de la maison de disque devenue maîtresse dans l'art de faire de l'argent sur les morts à long terme... Une fois tout ça dépassé, on peut aborder ce CD comme il se doit. Peu d'inédits (la plupart des versions se retrouvent déjà sur des maxis sortis à l'époque de «Grace» comme le «Kanga Roo» d'Alex Chilton ou le «Mojo pin» devenu un classique des versions lives) mais quelques-uns quand même pour faire un résumé incomplet de Buckley live... Du coté dur de «Eternal life», plus violent que jamais dans sa road version, au «Lilac Wine» toujours aussi pas terrible, ce live prend la démesure d'une voix inoubliable et nous rappelle que parfois, Jeff faisait vraiment n'importe quoi. À quand même garder de coté si vous n'avez pas de lives du regretté, car il serait dommage d'oublier que Buckley vivait sur scène depuis l'âge de 12 ans... avant que sa maison de disques ne trouve plus rien à vendre, essayez donc une dernière fois de faire un achat pas stupide, mais pas obligatoire!
Note Buckley live and ressucé : (Pablo E.) |
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