Perry Blake : "Perry Blake"
Label : Polydor
Distributeur : Universal
Date d'enregistrement : 1998

Mon dieu, mon dieu, mon dieu... que j'aimerais dire du bien de tout cela! Ces compositions grandiloquentes qui tournent à la tragédie trip hop pendant que les violons programmés au bord du suicide s'effacent devant des synthés absurdes de prisunic qui ont le don de me faire douter. Douter de l'utilité de tout ça finalement. Non, il faut que je tienne encore un peu à dire du bien de cet album. Que de mélodies enchanteresses et dramatiques qui me rappellent mon premier enterrement, le deuil de mon premier amour, mon géranium qu'est mort et le lycée à écrire des mots d'amour à une conne qui me détestait. AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!! J'en peux plus de sa voix pompée sur un mélange de David bowie et A-ha! J'en peux plus de sa tristesse de merde qui supure sur les touches de mon clavier! J'en peux plus de le sentir s'accrocher aux larmes des minettes, se la jouer branchouille de mes... considérables efforts pour ne pas les insulter! Ce pauvre... (ici seront disposés une série d'insulte dont je possède les droits de copyright!)... de Perry Blake n'est pourtant pas énervant comme Abba un soir d'hiver le serait, mais il faut admettre que sa musique a beau être belle, elle fout les glandes et sa voix est franchement insupportable. Tout ça pour dire que c'est un album pour sado maso qui m'a ruiné au moins quinze jours de ma vie... en tout cas, bien 69 minutes! Note trip hop mortuaire : (Tiff)

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