Trashmonk :"Mona lisa overdrive"
Label : Creation
Distributeur : Small/Sony
Date d'enregistrement : 1999
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Attention cet album contient son lot de churs tibétains, de Egyptian drums, de remerciements à Jeff Buckley, à Pier Paolo Pasolini et à John Cage, de parodies inavouées de "Come Together", de
joli melting pôte! Attention aussi, il faudrait voir à ne pas considérer Nick Laird-Clowes (puisque c'est de lui dont il s'agit) comme un vaste imposteur surfant sur la vague neo-new-nouveau-neue-age-of-the-Celts
NON NON NON, Nick est là depuis longtemps! Souvenez-vous, dans les années 80, la "Dream Academy" produite par David Gilmour! Oui car Nick a été le grand poto des Floyd, de Lennon, de Brian Wilson avant de devenir une épave gavée de drogues. Ici il nous revient avec cet album signé chez Creation (le label bâtard qui a viré les BOO RADLEYS), un joli album, mais juste joli. "Mona Lisa Overdrive" (Merci Syd!) ressemble à du Beck sous tranxène, du Mercury Rev après une boite de valium, un voyage assez sombre, nostalgique sur les contrées mille fois explorées du folk. Un peu barge le folk quand même. "Girl I used to know" pourrait être du BOO RADLEYS, barge donc. "High Times", rock 70's gluant s'embourbe dans l'hommage raté aux Beatles, "Dying Day" pourrait avoir été composé par le Sice des BOO RADLEYS et mérite son titre, quant aux autres morceaux, ben c'est du folk implosé. Intéressant, écoutable, agréable mais suffisamment décousu pour ne mériter que le ghost-track pathétique qui suit les 9 minutes de blanc à la fin du disque. Faudrait voir à se renouveler! Les BOO RADLEYS, eux, en étaient déjà aux morceaux zéro
Note raz-de-laid : (The Incredible Melting Man) |
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