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Hannibal le CD-cannibale - Vol.3 Hannibal z'not dead: Toujours porté disparu officiellement, mais bel et bien planqué officieusement, Hannibal, notre maître de la torture de disque inutile, se doit encore d'attendre quelque temps que les choses se tassent. La situation est devenue terrible au royaume des majors où les sourds sont rois. Malgré tout, il confie certains de ses travaux de sape au jeune scarabée que je suis. Je me dois donc de suivre un certain entraînement qui m'oblige à parler de choses qui ne sont pas bien (voire même à vomir). Courage, Hannibal vous salue de là où il est. Ne vous est-il jamais arrivé de croire que tout était vain dans ce monde où nos chérubins s'ébattent en ingurgitant avec une gloutonnerie sans égal, le dernier tube de Faba Larian, un McDo pour les intimes qu'on compte au nombre de 6 milliards, un café et l'addition? Or, était-il possible de tomber encore plus bas que les années 80 (qui ont pourtant le pouvoir de me faire marrer à retardement)? Et bien, même si je n'aurai pas parié un radis là-dessus, les années 90 se terminent comme elles ont commencé : après Benny B., faites place à Manal. Bref, trève de balivernes goût caramel-patates, il faut bien avouer qu'on a pas pu les ignorer tant le niveau de leurs textes me font songer au fric que j'aurais pu me faire à 5 ans : rappelez-vous ces moments insoutenables que vous passez à entendre contre votre gré les 'Hé Ho, le nouveau nom de Manal, Hé, Hé, Ho, le nouveau nom de Manal...', ou bien les 'Dans la maison, AAAAAAAA...'. Malgré nos efforts incommensurables et répétés pour ne plus jamais entendre ça, c'est de pire en pire... Comment donc se sortir de cette impasse artistique qui pousse les ados à se suicider à coups de Biactol? Je vous le demande... pas de réponse? Tant pis... J'aurais bien aimé quand même. On retiendra donc, pour affront suprème, la récompense d'un jury de professionnels (du disque ou de la chaussette : je ne sais plus!) qui croit que Manal est la représentation parfaite du hip hop. Bah merde alors! Bon, d'accord, "Les mictoires de la vusique" sont ineptie depuis toujours, mais là, faudrait pas pousser Mémé dans les orties : c'est quand même de la merde sous cellophane que l'on essaye de vous faire avaler, jusqu'à ce que vous fassiez une indigestion et vomissiez le tout sur vos potes qui, eux aussi, peuvent devenir les abrutis que les maisons de disques appellent le public, pour la modique somme d'environ 120 Francs au carrefour du coin. Jusqu'où le talent de ces gens s'arrêtera-t-il? En tous cas, tant qu'il y aura des choses de cet ordre en France, n'espérez pas avoir des enfants qui aiment la musique sauf si vous les privez de télé, de radio et de leurs 5 sens. Ça ne sentait vraiment pas bon, maintenant cela à un nom: Manal.
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