Peace Orchestra
Label : G-Stone
distributeur : Discograph
Date d'enregistrement : 1999
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Krüder & Dormeister, ça vous dit quelquechose j'espère? Les dernières sorties du duo? un "Dj Kicks" mixé, en 1998, que l'on pourrait résumer à une "smoked-out dubecho-orgy", comme le disait sa pochette, et un "The K&D sessions" à l'automne 1998, compilant les meilleurs remixes de tout un tas d'artistes divers et variés par un de nos deux compères Peter Krüder et Richard Dorfmeister, dans un tiers des cas, par les deux ensemble dans les deux tiers restants. C'était en 1998. Et un album de Krüder & Dormeister, me direz-vous? Alors? Hein? On attend toujours... En fait cette année (2000), est sorti un album de Tosca, soit R. Dorfmeister seul, et entre-temps en 1999 est sorti un album de Peace Orchestra, soit P. Krüder en solo. Apparemment, le collectif/duo K&D ne souhaitent pas produire d'album en tant que tel, et "tel" n'est pas là l'abréviation de "téléphone" sinon ça ne veut rien dire... Alors est-ce que les entités K et D font mieux chacun de leur côté qu'ensemble? Peut importe finalement puisque tel est leur choix ("tel" n'étant pas non plus l'abréviation de télécommande, sinon...), respectons-le. Le Tosca est un bijou downtempo très relaxant et dubesque, alors pourquoi revenir sur l'album solo de Peter Krüder? Pour tenir la comparaison? Non. On s'en fout comme de la pointure gauche de notre voisin d'en face de la comparaison. non, en fait ce qui nous attire dans ce Peace Orchestra, c'est de vérifier si le Peter en question ne se fout pas de notre gueule. En effet en ce milieu d'année 2000 vient de sortir un EP (soit-disant) de Peter Krüder, intitulé "Rootdown", encensé de droite et de gauche, alors que le maxi en question ne comporte qu'une face, et pas terrible qui plus est. Alors revenons donc sur ce premier album de Peter Peace Krüder Orchestra. Aaaah! Ok! On comprend mieux... "Rootdown", en fait, ce n'est que de la hype, de la promo, du fric, tout ce que vous voulez, mais pas cette merveille de breakbeats défoncés à l'herbe, pas cette espèce de "mellow techno" cinématographique, pas ce genre d'acid-jazz atmosphérique, à la fois tranquille et ultra-trippant, bourré de reverb et d'echo à en faire saliver un sourd, bref pas cette cuvée organique "Peace Orchestra 1999" ambient dub downtempo, que nous ne saurions trop vous conseiller pour vos séances collectives de relaxation roulée.
Note the man from Vienna :  (Djouls) |
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