Tim buckley (1947-1975)
Discographie complète et commentée
Aujourd'hui le premier album du fiston Jeff ("Grace") se vend par palettes entières dans toute la France, étiquetté à 59 FF, soit le prix à peu près normal d'un CD... mais n'en rajoutons pas trop sur le géant Sony, un peu vert de perdre un tel artiste, un tel potentiel marketing, une telle voix d'or, surtout d'or, mais finalement assez ravi d'en écouler moultes palettes juste après le faux deuxième album posthume que peu écouteront de toutes façons tellement c'est-dommage le premier-album était-vraiment-chant-mé j'en-reprendrais-bien une-énième-couche/palette... C'est normal, il vient de mourir tout jeune. Nous le regrettons amèrement. Mais là n'est pas le sujet. Pas grand-monde n'écoute son père, Tim, décédé à l'âge de 28 ans, lui. Pourtant leurs voix sont tellement identiques... Ce sont les styles qui diffèrent : Tim est passé du folk au folk-rock, puis au jazz (à Coltrane!), puis à la soul rhythm & blues, puis... Ça aurait dû aller très loin pour lui aussi.
(Djouls)
"Tim Buckley" (1966)
"Ce gaillard de presque 20 ans mais pas encore donne un aperçu de ses compositions, celles qui ont déja fait frémir les gars des Mother of invention, ce qui n'est pas peut dire" (Lire la chronique complète)
"Goodbye and hello" (1967)
"Alors que la scène rock psyché finit par atteindre les masses, Buckley propose du psychédélisme baroque, démontant désormais des lignes de cordes sur ses méloppées cristalines" (Lire la chronique complète)
"The Peel sessions" (1968)
"Toujours issus de la fantastique émission de John Peel, 5 morceaux composent ce maxi ô combien grandiose" (Lire la chronique complète)
"Works in progress" (1968)
Disponible uniquement sur internet: http://www.rhinohandmade.com.
"Dream letter - Live in London 1968" (1968)
"Tout l'art d'un grand chanteur est développé le long de ce concert en forme de montagnes russes, traversant les contrées acoustiques de sa guitare folk, habillant le tout de ses octaves les plus belles ou bien encore, expérimentant toutes les couleurs de sa palette psychédélique" (Lire la chronique complète)
"The Copenhaguen tapes" (1968)
Tracklist: I don't need it to rain (21:37) / Buzzin' fly (6:28) / Strange feelin' (8:59) / Gypsy woman (12:37). Live in copenhaguen 1968.10.12
"Blue afternoon" (1969)
"c'est un Tim Buckley au zénith de son art qui tiens l'essentiel de ce chef d'oeuvre de composition romantico dramatique" (Lire la chronique complète)
"Happy sad" (1969)
"Il n'est pas nécessaire de répéter encore une fois que les voix sont fabuleuses, angélique ou même déïques car, de toutes façons, la voix de Tim Buckley n'a jamais faillit à sa réputation et à son art" (Lire la chronique complète)
"Live at the Troubadour 1969" (1969)
"Décidemment, quelle époque fertile pour le jeune compositeur de 22 ans qui s'amuse à bouleverser l'univers impeccable de la musique folk en y ajoutant une grosse poignée d'inspiration jazz" (Lire la chronique complète)
"Starsailor" (1970)
"voilà dans la continuité des albums de l'espace, après "Stellar regions" de Coltrane ou "Space is the place" de Sun Ra, le "Starsailor" de Tim Buckley qu'on savait déjà extra-terrestre par sa voix" (Lire la chronique complète)
"Lorca" (1970)
"Sûrement l'album dans lequel l'équilibre entre musique folk composée et jazz psyché se fait le mieux" (Lire la chronique complète)
"Greetings from L.A." (1972)
"C'est un nouveau Tim qui se fait fort de devenir un ambassadeur du white rhythm'n'blues laissant de côté un moment ses guitares folks et son jazz barré pour les affres de l'électrique guitare qui prend, tout de suite, une allure plus funk" (Lire la chronique complète)
"Sefronia" (1973)
"Buckley s'enfonce dans le funk blanc avec des musiciens de L.A. qui n'y connaissent apparemment rien" (Lire la chronique complète)
"Honeyman - recorded live 1973" (1973)
"Cette session enregistrée le 27 novembre 1973 pourrait faire office de best of du meilleur de la crème de Tim Buckley en live" (Lire la chronique complète)
"The dream belongs to me - Rare and unreleased recordings 1968/1973" (1968, 1973)
Song to the siren / Sing a song for you / Ashbury park / Danang / Happy time / Buzzin' fly / Sefronia / Because of you / The dream belongs to me / Falling timber / Stone in love / Freeway dixieland rocketship blues / Honey man / Quicksand.
"On retrouve les 6 premiers titres de ce CD sur le "Works in progress" de 1968 disponible uniquement sur Internet. Les autres titres datent du12 Février 1973 et sont inédits."
"Look at the fool" (1974)
"Si Tim Buckley persiste dans le rhythm'n'blues avec "Look at the fool", c'est pour mieux tromper son auditeur qui s'en trouve à chaque fois surpris et donc pas ennuyé" (Lire la chronique complète)
"Morning glory" (1968, 1974)
"Si on a déja le "Peel sessions" de 68, on a déja les trois-quarts de cet compilation qui n'a donc qu'un intérêt moindre si ce n'est pour cette version fabuleuse de "Dolphins" qui vaut qu'on se le procure" (Lire la chronique complète)
"Once I was" (1968, 1974)
"Tous les tracks du Morning Glory ci-dessus avec un inédit: "I don't need it to rain", Live à Copenhague 1968.10.12 avec Lee Underwood, Nils Henning et David Friedman, que l'on retrouve sur le Copenhaguen tapes". Donc franchement pas indispensable."
"Blue Obsession" (1975)
Buzzin fly (7:17) / Nighthawkin' (9:43) / Dolphins (6:20) / Get on top (5:44) / Devil eyes (11:36) / Finale (3:35). Live at Starwood 1975
"Return of the Starsailor - Previously unissued live recordings 1967-75" (1967, 1974, 1975)
"Un des derniers concerts de Tim, il mourra plus tard durant le même mois" (Lire la chronique complète)
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