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Vous recherchez une certaine profondeur d'écriture, dans quelque chose d'un peu énervé? Un peu provocateur? Alors ne cherchez pas plus ploin que "Preacher". Ce merveilleux conte de péché et de rachat, de trahison et d'amitié, d'alcool, de vampires, d'explosions et, à diverses occasions, présentant des types se faisant tirer l'oreille (avec un gros gun), une femme se faisant poignarder la main sur le tableau de bord d'une voiture, un chat enfermé dans la cuvettes des chiottes (dont on tire la chasse)... en fait vraiment toujours trop (dans le sens le maximum, mais en mieux) dans tout : violence, offense, profanation, blasphème, bizarre, divertissement, fun, perversion superficielle avec de caractères à forte moralité. Le dessin de Steve Dillon est vraiment bon et correspond parfaitement à l'histoire. Il respecte l'anatomie humaine, même (et surtout!) lorsqu'elle est détruite, écrasée, brisée, touchée (traversée) par balle, brûlée, mangée (vivante) ou n'importe quoi d'autre, choses que vous trouverez sûrement lu long du conte. Le premier album relié de Preacher ("Gone to Texas") montre Jesse Custer s'habituant à ses nouveaux pouvoirs et à sa mission. Le deuxème tome ("Until the end of the world") traite de sa vie de famille. Le troisième ("Proud americans") s'occupe de ses ennemis, le Graal et le Saint of Killers, le cinquième (Dixie fried) parle de la continuation de la sorte de quête de dieu de Jesse Custer, mais aussi du passé de Cassidy... Je ne vous en dirais pas plus, car moins vous en saurez, plus vous apprécierez le spectacle (si vous avez un esprit suffisamment ouvert et relativement tordu). Juste un aperçu de la couverture du prochain relié, "War in the sun", qui est littéralement une bombe atomique. Jetez-vous dessus.
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