Galactic : "Late for the future"
Label : Fog City Productions (http://www.fogworld.com)
Distributeur : Capricorn / Import US
Date d'enregistrement : 2000

Faisons fi du refus d'Universal de sortir ce disque et rendons grâce à tous les bons disquaires qui font bien leur boulot et l'importent malgré tout, et surtout apprécions ensemble (mes frères) le bonheur de cette technologie appelée Internet qui fait que n'importe qui peut se commander tranquillement son dernier petit Galactic afin de le savourer des mois durant... Implicitement ce que je voulais dire, c'est qu'il peut être urgent de faire fi vous aussi, en cœur si l'envie vous prend, mais surtout de vous dégoter ce "Late for the future", avant qu'il ne soit trop tard et qu'il vous manque sans que vous le sachiez. Oui vous amateurs de funk, de grooves cuivrés et de fiesta pétarandante, non seulement vous pourriez vous faire un cadeau inestimable avec ce menu pour gourmets du funk à la sauce jazz New-Orleans, mais vous pourriez ainsi rejoindre notre cause et vous aussi revendiquer votre volonté de voir Galactic sur les scènes de notre beau pays. Leurs concerts-marathons (3 heures de funk tendus comme un string) commencent à envahir nos graveurs de CD (meurci, meurci à ceux qui enregistrent, à ceux qui font tourner ces enregistrements, et à ceux qui nous autorisent à les faire!), et nous commencions à nous dire que leur prochain album studio ne pourrait arriver à la hauteur de ces bandes live. Et bien paf dans l'œil ouah l'aut comment qu'on s'est gourré, en gros! Après une bonne dizaine d'écoutes à l'opposé de la lassitude à chaque fois, c'est-à-dire avec plein d'impulsions dans tout le corps canalisant une énergie et une volonté d'aller danser pressante, on se demande même si ce n'est pas là leur meilleur album (c'est dire). Celui-ci est leur troisième et c'est aussi le plus solide, le plus consistant, le plus ambitieux et avec le meilleur son des trois. Certains le trouveront trop produit mais ceux-là ne se rendent pas compte que le groupe n'a jamais été autant en place, que leur son n'a jamais été aussi bon, et de toutes façons ceux-là ne doivent plus aimer le funk... Dommage pour eux car putain quelle bombe! A la poubelle les Ersatzs de Stevie Wonder iroquois, ciao le R'n'B de tous poils, souvent pubiens aujourd'hui dans le R'n'B, ou plutôt ce qu'il en reste, bye bye la vague latino-ricky à la Paula Abdul nouvelle vague, dansons maintenant! Note New Orleans funk'n'groove swamp boogie : (Djouls)