Mercury Rev : "Deserter's song" (V2 / Sony, 1998)
Label : V2
Distributeur : Sony
Date d'enregistrement : 1998

OUAHHHHHH! Les 4 f de Télérama!!!!! Ouahhh (nemoretailleme) une chronique dithyrambique - style c'est le seul vrai groupe au monde on vous avait prévenu - dans Télé 7 jours (avec les Boo Radleys d'ailleurs - et que eux c'est vraiment le meilleur groupe de la galaxie de la pop depuis qu'Oasis ne vend plus rien, on le savait même avant et on a faillit vous prévenir mais vous n'auriez pas compris bande de lecteurs de votre courrier!). Alors Messieurs les détenteurs du bon goût et de l'Ârt parisienniste, qu'est-ce donc qu'il a cet album de plus que le précédent sur lequel vous n'avez même pas posé (vous auriez dû, vous n'êtes tellement pas photogéniques) votre mug 'Pagny chante Lantier'?? DOH!!! je recommence. OUAHHHHHH! Le nouveau Mercury Rev! Le quatrième (cinquième si l'on compte la réédition du premier agrémenté de "Lego My Ego") album de nos bruitistes schizophrènes. Bruitistes ils le sont toujours mais moins et la schizophrénie a été domptée après le deuxième album, suite au départ du chanteur David Baker (dont les danses convulsives sur la scène de l'Élysée Montmartre en 1992 en auront retourné plus d'un). Oui mais alors ce quatrième album me direz-vous!!! Ben quatre f dans Télérama quand même!!! C'est plutôt rassurant de voir que sans rien changer à leur écriture ni à leur son, ils ont réussi à avoir je le répète 4 PUTAINS DE f dans Télérama!!!!!!!!!!!! "Deserter's songs" c'est la suite inévitable de "See you on the otherside" lui même la suite de etc. Un album paisible, ce qui fait peut être la différence avec la période Baker. Il est évident que chercher ici un ouragan sonique à la "Chasin' a Bee" ou un "Trickle Down" vraiment dérangé est assez inutile. Les oreilles les plus sensibles peuvent rester. La production est réellement étonnante quand on considère le nombre de sons divers et bizarres qui continuent à alimenter leur musique, tout ça orchestré avec moultes cordes et vents. Les mélodies ressemblent toujours à des comptines ("Car-Wash Hair" et "Song for Joey" ne sont pas loin) et la voix de Jonathan Donahue est toujours aussi gamine et rassurante. Le seul réel étonnement est cette sensation de zenitude qui plane à la fin du disque, on avait pas ressenti ça depuis... l'album précédent. Bon nan vraiment sans rire, "Deserter's song" c'est une bonne gifle. Note bidouillage pop jazz : (The Incredible Melting Man)