Chemical Brothers : "Surrender" Label : Freestyle Dust
Distributeur : Labels
Date d'enregistrement : 1999
Alors il faut savoir Doit-on considérer les Chemical comme des précurseurs, des inventeurs d'un genre bien à eux, un genre qui aurait accouché de l'ex-Housemartin Norman 'Fat Boy Slim' Cook? Doit-on considérer que le pari qu'ils n'iraient pas au-delà de leur propre musique-gimmick soit gagné à la lecture du titre? Tout faux Les Chemical pour leur troisième oublient d'être novateurs pour être juste parfaits. Au premier morceau "Music : Response" on se dit que 'tiens les Chemical rendent hommage à Kraftwerk' puis dès le suivant on exulte 'Ouah une reprise de New Order' et vlan, Bernard Sumner (Albrecht aussi pour les intimes) qui chante toujours aussi mal après toutes ces années mais qui a un son de grate reconnaissable la bouche ouverte, puis viens Noel Gallagher d'un groupe connu paraît-il, et enfin Bobbie Gillespie sorti des murmures des Primal Scream pour mieux murmurer ici. Je ne dirais pas que grâce à Jonathan Donahue l'ombre de Mercury Rev plane sur le disque on nous dirait que nous avons toujours les mêmes repères. Alors ce disque? Rien qui bouleverse quoi que ce soit ni dans la musique ni dans l'univers Chemical mais un putain d'album qui donne un plaisir fou à l'écoute. Peut être est-ce dû au côté franchement pop de la plupart des morceaux, à l'abandon du big beat à tout prix, des voyages psychés comme sur l'énorme "The Sunshine Underground". Les Chemical ne se rendent pas, c'est nous.
Note Psycacidobeatpop : (The Incredible Melting Man)
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