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Objet : Dossier 'Les copieurs' - Rock'N'Folk 380 (Avril 1999)

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Après de nombreuses hésitations du type 'répondrais-je?', 'est-ce utile', 'Ils s'en foutent'… je me suis dit que de toutes façons peu importe. Mon point de vue ne sera peut-être aucunement valorisé, mais le principe de base de l'opinion est d'en avoir une, et le principe de la liberté d'expression est de clamer haut et fort ses opinions. Peu importe que l'auditoire s'en tamponne le coquillard.

Le débat de ce dossier Rock'N'Folk est du type 'nous sommes progressistes', un positionnement philosophique et politique bien commode, alors qu'en fait il masque un discours (1) conservateur, (2) capitaliste, (3) à tendance facho (enfermer quoi qu'il arrive les gens dans des choix démagos), alors que la technologie libertaire s'empare du monde… Donc, en réponse à ces messieurs dirigeants ou pas de maisons de disques :

Extrait du débat :
Les Smashing Pumpkins, Hole et REM ont très bien vendu leurs derniers albums respectifs dans les cours de récréation, à 50 francs l'unité. Certains clients potentiels, mieux équipés, les ont téléchargés sur le Net.
Réponse :
(1) Une baisse de la qualité artistique ajoutée à la non-objectivité globale des médias entraîne une augmentation de la copie.
(2) Les téléchargements sont faits par des CLIENTS POTENTIELS.

Argumentaire :
(1) J'aime ce genre de statistiques qui viennent de nulle part. Le dernier Hole est, à mon avis, relativement dénué d'intérêt. Les Smashing Pumpkins sont en perte de vitesse totale dans leurs errements années-80-post-grunge. REM est réduit à un trio dont le récent live sur Canal+ nous prouve bien que pour eux aussi ça n'avance plus. Alors pourquoi les kids achèteraient-ils ces albums? Bien sûr ils préfèrent les copier d'abord, puis ils se rendent compte pour beaucoup qu'ils n'aiment plus ces artistes autant qu'avant, que leurs derniers albums font étalage de leurs faiblesses. C'est grâce à la copie qu'ils peuvent s'en apercevoir. Les médias étant totalement liées au majors, ils ne reflètent pas du tout cela, dans certains cas ils préfèrent recopier la bio et ne rien dire pour rester en bons termes avec leurs clients en espaces publicitaires. Les kids dealent donc de la copie pour ne pas foutre leurs thunes par la fenêtre. Quoi de plus normal? Le CD est à 140 balles, la copie à 10 balles (et non pas 50, faites-moi rire, vous avez déjà utilisé un graveur de CD? À 50 balles, les kids, pas cons, font des échanges…), quoi de plus humain que de vouloir tester le produit avant de lâcher autant de flouze? Aujourd'hui tout le monde se rend compte de l'arnaque, plus ou moins : un CD vierge coûte moins de 10 francs, un CD full price 140 francs, le raisonnement du consommateur s'arrête là. Il n'a pas tort, sans avoir raison.
(2) Pour le Net, c'est pareil, données pécuniaires mis à part : il est aujourd'hui possible de plus ou moins TOUT trouver sur le net en mp3 (je vous l'affirme : TOUT… essayez quelques serveurs pirates et baladeurs en Russie, Scandinavie et Extrême-Orient pour commencer. Ah? Vous ne savez pas faire? Ah ok. Euh… les kids savent, eux). Mais là, GROS MENSONGES : 'on' vous dit partout que le mp3 est de qualité CD. C'est archi-faux. En dehors du casque branché sur l'ordinateur ou des petites enceintes toutes cheap, point de survie. Le mp3 est fait pour diffuser du son sur des réseaux, dans des ordinateurs. Aller jusqu'à graver un CD album en entier, à partir de mp3 décompressé, non, c'est débile, le son est rapidement insupportable (normal, il est compressé plus de dix fois à l'origine), tout écrasé, sans dynamique, plat… bref naze. Au bout de 3 écoutes, pour ceux qui tiennent à pirater, le 'client potentiel' se décide : soit il devient le client que les majors… attendent, soit il choisit de faire impasse sur ce disque qu'il a copié et que finalement bof,pas top. C'est une évidence : le mp3 est ce qu'il pouvait arriver de mieux au marché de la musique (je n'ai pas dit du disque) : bientôt tout le monde pourra télécharger ce qu'il veut, écouter dans son ordinateur pleins d'extraits, voire des albums entiers, et une fois ses préférences bien établies, il ira s'acheter l'objet, oui l'objet, avec son design, son emballage, l'acte d'achat qui y est lié (je l'ai payé, je vais vraiment l'écouter quand même), son contact… Bonne chance aux département Marketing et Fabrication pour toucher leur cible (c'est leur job).

Extrait du débat :
La copie est un clone parfaitement équivalente à l'originale… c'est numérique vers numérique…
Réponse :
(1) Faux : une copie en numérique n'est aucunement un clone parfait.

Argumentaire :
(1) Une fois de plus, on sent bien que certaines personnes écrivent, parlent, mais qu'elles n'ont jamais vraiment testé le bordel. Alors désolé pour le discours un peu technique, mais, si vous faites une copie depuis votre lecteur de CD-ROM vers votre graveur de CD-ROM, vous n'aurez jamais un clone identique à l'original. Essayez par exemple avec le premier Massive Attack ("Blue Lines"), et vous vous rendrez compte, avec de bonnes enceintes, qu'une majorité des bruits d'ambiance (imperceptibles sur une chaîne pourrie ou dans une voiture, par exemple), des bruits de vent, certaines sonorités qu'on entendait quand même normalement, ont quasiment disparu à la copie! Ah ça vous en bouche un coin, non? En me renseignant auprès des fabricants de CD vierges, j'ai appris que ces CD comportait tous un taux plus ou moins élevé d'erreurs numériques. Idem pour les lecteurs et les graveurs. "a fait déjà trois sources d'erreurs numériques. Alors pour le clone, vous repasserez. Aujourd'hui la solution la plus proche de la perfection consiste à écrire sur son disque dur les fichiers audio, en double vitesse maximum, dans un format clean au possible (je veux dire avec un minimum de perte, donc oubliez les formats WAVE et AIFF par exemple) tel que le format Sound Designer II, puis à graver ces fichiers avec un soft de type Adaptec Jam, qui permet de virer les deux secondes de blanc insérées automatiquement entre les chansons par la majorité des logiciels. Et encore, là, bien sûr, les pertes existent. Un ingénieur du son les sentira rien qu'à l'oreille. Si cette copie est copiée plusieurs fois, on chope des pertes à chaque fois. Donc pour la copie identique, désolé, c'est raté. Numérique vers numérique ne veut pas dire copie SCSI des zéros et des uns de façon parfaite, au contraire. Mais revenons sur le discours du dossier.

Extrait du débat
L'industrie du disque s'inquiète puisqu'on touche là son point sensible : ses margent s'érodent, son profit est moins systématique.
Réponse :
(1) L'industrie du disque est conservatrice et ne réfléchit donc pas dans le bon sens, au bon moment.
(2) Les CD sont toujours trop chers et les masses ont désormais conscience de leur coût de fabrication.

Argumentaire :
(1) On se demande qui vit dans quelle décennie. Nous sommes en 1999, le réseau des réseau a tendu sa toile sur le monde entier, et cette industrie s'inquiète?!! C'est uniquement de leur faute s'ils ont pris tout ce retard. Allez dans une major leur parler d'Internet et de CD-R, de toutes façons, tout le monde s'en fout. Le discours est le même qu'à l'arrivée du téléphone : 'rien ne remplacera le papier' (sic). Et on vous dit ça avec fermeté, un Gala dans les mains!
(2) Quand au problème des marges, c'est ce que je disais plus haut : le consommateur se dit juste qu'un CD coûte 10 francs et pas 140 (les droits d'auteurs et les marges des uns et des autres, ça n'existe pas dans son esprit). Alors tant que les CD se dealeront à 140 francs, qu'on ne nous parle plus de marge. De plus, si on peut aussi facilement que ça diffuser de la copie audio (CD-R, Internet…), il va falloir apporter au client potentiel un plus qui fera la différence. 650 Mo, c'est beaucoup, souvent, 74 minutes de musique sur un même disque, c'est trop ('tiens, si on se faisait 1h15 de Pascal Obispo live? Cool.), il faut donc essayer de trouver de nouveaux modes d'expression et de promotion, afin de donner au consommateur ce qui fera la différence : le plus produit. Mais je ne vous apprends rien, il ne s'agit là que de marketing basique. À vous de voir.

Extrait du débat :
Le Rio… pour le remplir de 39 à 60 minutes d'inédits ou d'albums récents, pour rien.
Réponse :
(1) Remplir le Rio prend beaucoup de temps, ce qui n'est pas rien.

Argumentaire :
(1) Cela est FAUX! Savez-vous le temps que prend un téléchargement, une copie de CD, un encodage en mp3? PLEIN de temps. Alors passer deux heures à remplir un baladeur de moins d'une heure de musique, tout ça pour avoir du mp3, donc du son super-loin de la qualité CD (à l'opposé de ce qu'on essaie de nous faire croire), bof.

Extrait du débat :
En menaçant ainsi le CD [Phillips a revendu Polygram et a sorti dans la foulée un graveur de CD audio grand public], on menace à terme les machines qui le lisent, on vide le contenu et le contenant de leur intérêt. Une fois que le marché de la musique aura subi le contrecoup de la piraterie, les consommateurs et les fabricants de platine en souffriront, autant que les artistes, producteurs, auteurs et compositeurs. (Paul-René Albertini, Sony)
Réponse :
(1) Le discours est le même qu'à l'arrivée des K7 audio vierges.

Argumentaire :
(1) Oh le bel amalgame! Vous auriez peut-être dû faire dentiste… Que les fabricants de lecteurs et graveurs audio se tirent la bourre, ça n'est pas nouveau (ça fait un bout de temps que Sony essaie de vendre le MiniDisc sans préciser que le son y est compressé (un peu), et que donc la copie n'est point parfaite, que bref bof en fait). Mais de lier toute cette sauce aux artistes, c'est pas mal, mais encore du pipeau. La SCCP a pour charge de surveiller et de gérer les droits d'auteurs liés aux diffusions sur Internet, même pour des extraits de 30 secondes. Donc pour le Net, pas de problèmes, c'est juste qu'il y a du boulot : les hackeurs sont plus forts que vous, puisque vous négligez leurs compétences dans vos sociétés. Et 'le contrecoup de la piraterie' faisait déjà partie du discours à l'arrivée des cassettes audio vierges, donc argument rejeté de toutes mes forces : vous n'avez aucun argument. Et pour revenir sur le mp3, réfléchissons un peu à la position des fabriquants de CD vierges et de graveurs : n'ont-ils pas tout intérêt à relancer sans arrêt le débat sur le mp3, afin qu'on parle moins du problème des copies de CD?

Extrait du débat :
Dans le commerce, la notion de service est devenue primordiale et fait toute la différence d'un magasin à l'autre. (Thierry Hidoux, FNAC)
Réponse :
(1) Les supermarchés du disque n'offrent pas de réel service, ce qui est normal, ce n'est pas le rôle d'un supermarché…

Argumentaire :
(1) En effet, La Fnac fait des efforts : on peut commander des imports (pour les payer le double que sur Amazon.com ou CDNow.com), on nous file des magazines (Blah Blah, Open Mag) à la solde des magasins et des maisons de disque… super. Vous avez déjà essayé de demander conseil à un vendeur? Dans 80% des cas, on se fait jeter gentiment, soit parce qu'ils n'y connaissent rien, soit parce qu'il s'en foutent, soit parce qu'on ne les trouve pas, soit… la liste est longue. À l'arrivée, le principal service est celui du supermarché : on va trouver dans ces magasins tous les produits de base, les produits d'appel, en une seule visite. On fait ses courses. C'est peu réjouissant comme image. On peut aussi changer un disque, en comptant sur l'honnêteté des clients. Eh! On parle business, pognon, là, pas honnêteté. Mais le service est appréciable, tellement que je ne l'ai jamais utilisé : pas facile de prendre l'habitude de ramener une partie de ses achats (les décevants) au magasin, surtout si on considère que du coup il faut y aller deux fois. En revanche, il est beaucoup plus simple de faire un copie CD, ou de télécharger des morceaux sur le net, après, et seulement après on va faire ses courses. Ça, c'est logique.

Extrait du débat :
Produire des artistes coûte cher, l'artiste touche des royautés pour son travail. Aujourd'hui, le CDR représente 10% du marché, soit 10% de moins pour les auteurs et les producteurs. Hausser le prix du CD vierge endiguerait le phénomène. Il faut interdire la copie privée, comme en Angleterre où il n'existe qu'une forme de tolérance envers la copie.
Un groupe comme Mercury Rev est parmi les premiers pénalisés dans une population de copieurs principalement jeune. (Thierry Chassagne, V2)

Réponse :
(1) Cessez avec la manipulation abusive de 'chiffres', type 10% ici = 10% là.
(2) Haussez le prix du CD vierge… Nous l'achèterons ailleurs, par Internet!
(3) Le marketing abusif et outrancier fonctionne de moins en moins chez les jeunes.

Argumentaire :
(1) Au secours! D'une part, produire des artistes coûte de moins en moins cher, les auto-productions, home studio et labels indépendant sont là pour le prouver. La réalité est voilée : les majors se transforment en sociétés de distribution et de promotion, essentiellement. À terme, elle ne feront plus que ça. Quand à cette manie dentaire de faire des amalgames, douteux, il faudrait que cela cesse. Le CDR représente 10% de quel marché? C'est quoi ce chiffre bidon? Fervent utilisateur du graveur de CD, j'achète mes CD vierges par 50, pour diffuser la musique de Mon label, pour graver des fichiers informatiques (images, pdf, html, sites web , plaquettes Xpress, etc.), je peux vous dire qu'il n'en reste pas beaucoup pour copier des CD du commerce… Et ceux qu'il peut m'arriver de copier, c'est dans 99% des cas pour des disques introuvables de toute façons, pour des copies autorisées (de groupes qui autorisent la diffusion gratuite de leurs concerts, tels le Dead ou Phish par exemple) qui ne favorisent que l'expansion du groupe ou de l'artiste (parlons un peu de Hendrix, par exemple, qui se copie depuis des dizaines d'années à tire-larigot, et qui se vend aussi par cartons depuis des années), ou pour des CD du commerce que je préfère écouter une fois avant d'acheter, histoire d'être sûr de mon coup… Autre chose : connaissez-vous la durée de vie d'un CD vierge de base? Pensez-vous vraiment qu'ils tiendront la route sans problème pendant quelques années, avez-vous testé des CD copiés dans une platine CD normale : une bonne partie ne passent pas, en raison de la faible qualité du support.
(2) Hausser le prix du CD vierge : je me gausse. Aujourd'hui le marché est mondial, alors stop avec ce genre d'idée utopique (à sens unique). Interdire la copie privée : oui, continuons, il faut aussi interdire d'enregistrer la radio, la télévision, brûler les êtres impies et autres sorcières de Salem.
(3) Soi-disant qu'un groupe comme Mercury Rev est parmi les 'premiers pénalisés' dans une population de copieurs principalement jeune. Alors que V2 a sorti l'album, puis le vinyle, puis l'album avec un sticker qui recouvre l'intégralité de l'artwork, puis l'album en édition limitée avec un deuxième CD, puis… STOP! C'est ce marketing débile qui fait qu'un jeune sent qu'on le prend pour un con. Et logiquement il décide donc de copier le CD plutôt que de l'acheter. Normal, c'est le principe de l'action et de la réaction. Il veut acheter le Mercury Rev, mais il veut trouver le Bonus CD, sinon il se fait arnaquer, mais un pote s'est déjà fait arnaquer, alors il va copier le CD du pote, comme ça à eux deux, ils ont le sentiment de s'être moins fait arnaquer, au contraire de ce que vous pouvez penser : ils ne pensent aucunement vous arnaquer vous ou l'artiste. Prenons le problème autrement : si le CD de Mercury Rev circulait autant que ça en copie dans tous les lycées, cela ne boosterait-il pas les ventes. Une société comme Microsoft vous apprendra quelques bases : vous donnez tout à tout le monde, une partie va volontairement payer son obole. Et ça marche : tout le monde sur PC utilise Windows, que tout le monde copie à qui mieux mieux, et donc tout le monde utilise encore plus Windows, et Microsoft vend des mises à jour, et Microsoft vend du Windows par palettes… Pour les sharewares c'est pareil : plus ça circule, plus ça vend. C'est pourtant simple. Pour Mercury Rev, par exemple, Il ne faut pas parler de pénalité, mais de promotion, bien au contraire.

Extrait du débat :
…taxer support vierges et appareils. (Paul-René Albertini, Sony)
Réponse :
(1) Vive le capitalisme anti-libertaire!

Argumentaire :
(1) Oui, taxons, taxons! C'est quoi l'idée :filer du fric au gouvernement (qui ne vous le refilera pas, croyez-moi) sur des supports de diffusion d'information? C'est pas contraire à toute idée de liberté, ça? Arrêtez vos conneries.

Extrait du débat :
…concevoir des CD plus attrayants, accompagnés de livres ou de pistes CD-ROM, me paraît évident. (Paul-René Albertini, Sony)
Réponse :
(1) Voilà une des premières paroles sensées de ce débat.

Argumentaire :
(1) Ah! On arrive en fin de deuxième page et on a enfin un argument. Bien sûr que c'est évident. Mais il faut pousser le raisonnement plus loin et prévoir les évolutions logiques des demandes des consommateurs, et ne pas se cantonner à l'utilisation de technologies déjà rentrées dans les mœurs. Je sais, il y a du boulot, mais nous ne sommes pas là pour nous plaindre de l'Évolution. Ou alors on rentre dans un débat philosophique sur le travail, la société… tout ça.

Extrait du débat :
Il faut augmenter le prix du CD-R mais, surtout, baisser le prix de la musique. Un fonds de catalogue, amorti depuis 10 ans, devrait coûter 60-70 francs. (Thierry Hidoux, FNAC)
Réponse :
(1) Il faut baisser le prix des CD en France : le marché se mondialise.

Argumentaire :
(1) Le prix du CD-R, j'en ai déjà parlé ci-dessus, arrêtez de raconter n'importe quoi ou tout le monde fera de l'import. Le prix des CD est un sujet qui revient de plus en plus. C'est normal. Si on veut que les gens continuent à acheter une musique qui se dématérialise de plus en plus, il faut baisser le prix de son support physique habituel. 60-70 francs pour du fonds de catalogue, c'est plus cher qu'aux États-Unis, et c'est le prix déjà pratiqué par Boxman sur le Net, par exemple. À 50 francs, je veux bien commencer à discuter.

Extrait du débat :
À l'époque de la dématérialisation [de la musique], un objet doit être attractif par son conditionnement. Pour conserver des clients, il va falloir plus de coffrets, de formats longs comme avait fait Polygram avec sa collection livres-CD, plus de digipacks, de séries inédites, etc. (Olivier Sinson, Gibert)
Réponse :
(1) Entièrement d'accord, mais il faut pousser le raisonnement plus loin.

Argumentaire :
(1) Réfléchissons plus en avant, d'ici quelque temps, on pourra mettre des intégrales exhaustives sur des nouveaux supports (DVD, etc.). Le client en voudra toujours plus si le tarif ne change pas. Alors, oui, il va falloir faire des efforts pour le combler : faire plus joli, plus attractif, plus dense (des fois moins dense, il y a des lecteurs du Monde comme des lecteurs du Parisien…). C'est ce que je disais plus haut : on se rend compte à la fabrication et au marketing que finalement, faire appel à des créatifs d'agences de design, par exemple, est devenu une obligation aujourd'hui. Ils sont où les départements Recherche et Développement dans les maisons de disque? Soi-disant qu'une partie des sous passe en recherche de talents, en production et lancement de nouveaux artistes, alors qu'aujourd'hui le Public Access est vu comme une bête noire : on ne veut pas que les gens s'expriment! Des soucis de créativité vont devenir de plus en plus évidents, vous êtes prévenus.

Revenons une dernière fois sur le mp3 :

Extraits du débat :
Les artistes qui mettent leurs morceaux sur Internet ne verront pas un centime.. Sur le Net se trouve le son du 21ème siècle… (Paul-René Albertini, Sony)
Les maisons de disque ont paniqué face au mp3 qui représente pour elle une concurrence directe. (Thierry Hidoux, FNAC)
Le mp3 donne de la musique digitale gratuitement, or la musique a un coût d'enregistrement et de développement. Sans être contre la technologie, il faut pouvoir contrôler les droits. Même si le support se dématérialise et que les maisons de disques deviennent à terme des maisons de musique. Il faut conserver les moyens de travailler et d'offrir un espace de création aux artistes. (Thierry Chassagne, V2)

Réponse :
(1) Des artistes qui ont mis leurs morceaux sur le Net ont gagné beaucoup d'argent.
(2) Le mp3 est un OUTIL POUR les maisons de disques.
(3) Le mp3 et l'Internet constituent un espace de création et d'expression pour les artistes.

Argumentaire :
(1) Massive Attack a mis les morceaux de "Mezzanine" sur Internet peu avant sa sortie, grosse promo, l'album s'est vendu par palettes. On parle d'un outil de promotion et de diffusion, dont la qualité est loin de celle du CD, ne mélangeons pas tout, et ne parlons pas du son du 21ème siècle, qui serait plutôt proche du 32 bits quadriphonique ou une évolution dans le genre…
(2) Pourquoi parle-t-on de panique, et pas d'ignorance et de refus d'un état de fait? Allez en maison de disque leur causer mp3, ils ne savent même pas vraiment ce que c'est, alors parler de concurrence entre une entreprise et un outil qu'elle ne sait pas et ne veut pas utiliser, ça ne passe pas, désolé, c'est une fois de plus un GROS MENSONGE.
(3) Le mp3 est de la musique digitale compressée DIX fois, de qualité loin de celle du CD, il est tout à fait normal qu'elle soit gratuite. Le coût d'enregistrement de la musique est en baisse constante depuis des années. L'équipement d'un studio professionnel ne coûte plus que 100.000 francs aujourd'hui. Les maisons de disque ne deviennent donc pas, à terme, des maisons de musique, mais au contraire des sociétés de distribution et de promotion, comme je l'ai évoqué plus haut. Les coûts de production chutent avec les nouvelles technologies, alors cessez de cacher l'inévitable.

On arrive à la conclusion de cette lettre : oui, le Net et le mp3 sont des moyens de travailler et constituent un nouvel espace de création pour les artistes. Et cet argument est bien totalement à l'opposé de ceux que vous n'avez pas.
Djouls


Réponses

1. From : Jean-Philippe SAMIER
Bien, point de vue clair, argumentation qui pourrait être + précise (des chiffres, des chiffres), quelques redondances peut être mais au moins on comprend bien l'idée principale : "Messieurs, y'en a marre que vous soyez trop bêtes" (et je suis poli).

2. From : Xavier Chezlepretre
100 % d'accord. Tiens moi au courant de leur réponse. Ahhh qu'est-ce que ce serait bien le CD à 60 frs. J'en rève la nuit.

3. From: Hervé Deplasse
Nous ne nous connaissons pas mais j'ai eu copie de vos arguments qui sont assez pertinents dans l'ensemble . Cela étant je doute que la majorité des consommateurs n'étant devenu que cela et non pas de vrais amateurs de musique feront la différence technique entre la copie et le CD master . Il suffit pour cela d'apprécier le néant créatif dans la plupart des genres musicaux.
D'autre part, le phénomène de copies s'étend très vite et on peut aisément imaginer que dans chaque classe un gamin gagne son argent de poche avec le graveur payé par ses parents. Comme de toutes façons l'école sert plus au placement de l'individu dans le régime libéral qu'à son élévation intellectuelle, bon nombre d'enfants deviennent des entrepreneurs à leur échelle.
La copie semble attaquer le marché du single plutôt que celui des albums et en effet, il est évident que compiler plusieurs tubes sur un CDR a une rentabilité importante comparée au prix d'achat du cd single (34FF). Indication d'une consommation de CDR sur un marché jeune puisque les singles s'adressent essentiellement à eux.
Je partage votre avis sur l'élaboration de produits plus attractifs qui se rapprocheraient de l'objet majestueux du 33T et à notre modeste échelle (celle de Double T) nous essayons de fabriquer des disques comme de beaux objets . (Nos coûts sont assez élevés dans ce domaine).
Pour finir je pense que la copie revendue est un acte de piraterie et à cet égard, les contrevenants doivent payer. Rien de plus normal.
Bien à vous
Hervé DEPLASSE

4. From: Thomas Limouzin-Lamothe
Pas mal, pas mal, pas très juridique, mais bon, est-ce que ça a besoin de l'être ? Ton papier s'inscrit bien dans l'esprit de ces dinosaures papier de la news musicale, bien counterculture, quoi, et bien sûr sans aucune concession.
Merci.
Je suis de tout coeur avec toi concernant la débilité dont font preuve certains qui, alors qu'ils bossent en marketing ou dans la sphère juridique ont toujours, et ce, dès qu'on parle de nouvelles techno, complètement oublié d'essayer le produit ou au moins de se renseigner sur les caractéristiques techniques. En un mot, aussi calés qu'ils soient sur le projet de directive du 10/12/97 sur "l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information", ils ont oublié de connître avant de parler.... Par conséquent, il est vrai que considérer les standards de numérisation d'oeuvre musicales comme de véritables matrices conformes en tout point à l'original fausse complètement le raisonnement des juristes et avocats, fervents partisans de l'interdiction future de la copie privée (et , les cotoyant très souvent, je peux t'assurer qu'ils sont nombreux...)
Nous sommes d'accord.
De même, ok pour dire que la diffusion du mp3 peut être avant tout un outil de promotion efficace. Mais ne crois tu pas que c'est aussi un peu aux auteurs de choisir. C'est facile de parler de Massive Attack. La diffusion en mp3 de leurs morceaux préalablement à la sortie de l'album, ce sont aux qui l'ont initiée, tout le monde était d'accord, et cette diffusion bien que gratos, n'a pas été effectuée en fraude des droits de quiconque. Quant aux groupes tels que Phish ou le Dead que nous ne connaissons bien tous les deux, ils ne sont pas si philanthropes que ça.
C'est vrai, mais leur influence sur la société américaine est insidieuse. Ils ne sont contre rien, en gros, et pas POUR beaucoupde choses, genre 'on fait notre truc'. Mais regarde l'impact à l'arrivée, le nombre de phishheads, leur degré de civilité. C'est puissant.70.000 personnes à un concert (Lemonwheel) et un flic qui raconte : 'oui, j'ai eu un (un!) problème avec deux personnes garéestrop près l'une de l'autre qui ne pouvaient donc pas ouvrir la portière'. C'est hallucinant. Mine de rien, Phish éduque pas mal de gens, et pas que musicalement, spirituellement aussi. Si ce n'est pas de la philantropie...
Ils n'ont jamais oeuvré pour la gratuité comme certains autres groupes des 60s genre Quicksilver qui ont préféré se saborder plutôt que de faire payer leurs concerts et signer avec une major.
Je ne savais pas c'est génial. Je suis hyper fier d'eux. Moi qui les reniait un peu de ne pas avoir aussi assez de disques, pas assez propres, etc. Fabuleux.
Ils ont toujours autorisé le taping et le trading de lives, mais ils savaient bien que l'impact sur leurs ventes d'albums serait certain.
Tu te trompes, ils sont multi-millionnaires aujourd'hui et pas du tout grâce aux ventes de disques.
Et surtout, il serait d'une particulière mauvaise foi de prétendre que le Dead et Phish, quand bien même ils se seraient autoproduits, autorisent que dees copies de leurs albums circulent.
Qui va copier l'album officiel alors que des tonnes de lives circulent? Quitte à copier un truc, autant copier un truc que tu ne trouves pas dans le commerce, c'est évidemment plus intéressant, le CD officiel, tu pourras toujours le trouver plus tard. Sinon, tu te fais une copie, et si tu te rends compte que tu adore l'effort studio, au bout d'un moment tu l'achètes, sinon tu conseilles à plusisuers personnes de l'acheter. C'est une boucle promotionnelle, et tous ceux qui sont aux bout de cette chaîne font l'acte d'achat. Sauf, qu'ils sont beaucoup plus nombreux justement en raison des copies. Rappelles-toi les K7 audio : le débat est le même. Tu copie à outrance, mais au bout d'un moment si tu aimes vraiment l'œuvre de l'artiste, tu paie ton aubole, et ce avec plaisir!
Lorsqu'on est un groupe, on ne fait pas fortune en ne faisant que de la scène.
Faux, Phish a créé des villes entières pendant plusieurs jours rien qu'en jouant sur scène (Lemonwheel, Cliffor Ball...), ils remplissent des stades à tire-larigaud. À ton avis, le nouvel album des stones leur rapporte-il plus que leur tournée qui suit? Bien sûr que non. Et puis il y a tous les produits dérivés. Tu as vu le nombre de T-shirts Phish vendus? C'est normal ils sont souvent très beaux.
C'est donc aux auteurs de décider, en accord avec leur producteur de leur sratégie marketing.
Ce raisonnement est limité. Une décision ne se fait pas uniquement comme ça. Il y a une part d'humanité (importante pour Phish) qu'il ne faut pas oublier de prendre en compte. Une des tournées européennes s'est décidée parce qu'une des femmes d'un membre du groupe voulais visiter l'Europe. Une autre parce que la tour-manager a une amie proche à Paris... Et oui, ces gens sont humains. Ils ne font pas que du marketing. T'as peut-être besoin d'un bon trip psychédélique pas chimique pour te remettre les idées en place (ou en désordre, suivant les points de vue)... :-)
Le problème, c'est que ce sont actuellement les internautes qui décident et pas seulement parce qu'un CD coûte 140 balles (un prix qui se discute, d'ailleurs...), parce s'il coûtait 50 balles ça les ferait aussi chier de les lâcher.
Mais non. Si le ciné était à 20 balles, ça te ferait chier de les lâcher?
Et en plus, dire que le mp3 est de mauvaise qualité n'est pas vraiment un argument, puisque plein de gens s'en contentent.
CE N'EST PAS PARCE QUE TOUT LE MONDE AGIT COMME DES MOUTONS QU'IL FAUT FAIRE COMME EUX. Je te laisse méditer là-dessus... Le mp3 est merdique : j'ai gravé 2 CD de mp3 décompressés et j'ai lâché l'affaire. En revanche, il parait que le Liquid Audio est très bien???
Morale de l'histoire: ok pour le mp3 comme outil de promotion, d'autant plus si on considère qu'un tel enregistrement n'est pas une copie servile de l'original, n'étant pas d'une qualité équivalente. Néanmoins, faut pas pousser et dire que la diffusion anarchique sur le net de musique ne présente aucun risque. Peut être pas trop pour les auteurs, mais pour les société d'auteurs, certainement, et pour les producteurs et surtout les éditeurs, c'est clair. Moi non plus j'ai pas de sentiment particulier à l'endroit des major, et de l'industrie du disque en général, mais c'est un peu fort de café de faire de cette rage de payer ses CD 100 balles un argument, même si tu sais qu'il est partagé par la plupart de tes potes.
Oh! Ne mélange pas tout. Aujourd'hui, on a plus besoin des maisons de disques pour :
1. Produire un disque. Un studio ultra-pro coûte aujourd'hui 100.000 balles en matois. C'est rien comparé à il y a 10 ans. RIEN. D'ici 5 ans on sera à 10% de ce prix à qualité égale. Les CDs en 32 bits, ce n'est pas pour tout de suite, les gens ne changeront d'équipement que toutes les 2 générations, en gros, soit, allez disons tous les 10-20 ans. Que les Sony, Phillips & Co inventent des technologies plus vite, c'est leur problème. Encore faut-il qu'elles soient utiles, comme le Walkman.
2. La diffusion anarchique sur le net est un bien : ne sortiront du lot que les œuvres de qualité, à terme.
3. Le risque est grand en effet, mais paspour les artistes, donc que les Majors crèvent, nous rigolerons, par contre les artistes ayant plus de facilités à s'exprimer, seront de plus en plus nombreux. Cool.
4. Les sociétés d'auteurs, d'édition, de production, c'est bien joli, mais que font-elles? Signer des bouts de papiers dans un sens ou dans l'autre, c'est tout. Elles non plus ne me manqueront pas. Leur utilité intrinsèque est nulle (je suis philosophe à mes heures perdues).
Reparlons 2 secondes techniquo-juridique: lorsqu'on fait des lois, surtout dès qu'on touche à l'environnement numérique, on essaye d'anticiper sur les situations à venir et couvrir le maximum des cas qui pourraient se présenter. Il se trouve qu'un énorme erreur est faite en considérant le couple mp3/graveur comme un cloneur. Oui mais et après ? En couplant les progrès technologiques du software et du hard, pour combien de temps y en a-t-il pour que la copie servile soit l'affaire de n'importe qui ? mp3 est en train de devenir un standard parceque, comme pour le groupe jpeg il a toujours été ouvert, ce qui fait que ts les programmateurs ne jurent que par lui. Mais des standards ouverts, on peut en imaginer plein, et des commerciaux aussi d'ailleurs (déjà MS Audio de Microsoft, disponible dns qq temps en "plug in", dont on nous jure qu'il sera plus rapide et de meilleure qualité que le mp3 concu à la fois pour le downloading et le streaming).
Donc, le débat autour de la copie privée est un débat qu'il faut mener dès maintenant quand on parle du numérique (et spécialement du soft, puisque là, la copie tourne bien quand même), et on doit considérer dès maintenant que la copie musicale sera un jour d'une qualité comparable au master.

Je suis bien d'accord, mais regardes de toi-même : tu mets 3 pages avant d'arriver à rentrer dans le débat. En effet on touche là un point sensible. Bon le mp3, rien à battre, c'est super et pas dangereux pour les artistes : génial. Mais si on va plsu loin, à terme, avec de très hauts débits, ces copies par réseau se feront avec une qualité quasi-égale à l'original (le master). Et là, problème. Le support deviendra inutile. Ce n'est pas le juriste qui doit s'adapter à cela à mon avis, plutôt le technicien : comment diffuser et vendre ses œuvres audio sans qu'elles soient à terme piratées dans tous les sens. Peut-être faut-il déjà commencer à imaginer les supports du futur. Au moyen-âge, la musique était jouée, en gros, par les baladins. Tu leur aurais parlé d'enregistrements... Aujourd'hui les artistes vendent des disques et cassettes, demain des DVD, après-demain... je ne connais pas l'avenir, mais va y avoir des changements. À quand les téléchargements de concerts holographiques dans ton pré?
Enfin, le cas des sociétés d'auteur. On peut ne pas aimer la SACEM par ce que oui, elle nous emmerde à vouloir tt les temps percevoir des droits. Oui, mais bon, la repartition proportionnelle des droits d'auteur, ça marche très bien. Et ce seront elles qui sont baisées en premier par la circulation anarchiques de copies mp3. C'est pas juste du tout.
Pourquoi? Rien à foutre de la Sacem. De toute façons, les médias tels qu'ils sont conçus aujourd'hui ne diffusent que 1/2% de la production actuelle, donc la SACEM, principalement, ne s'occupe que de cette production. Oh! C'est dur pour les artistes : ils vont devoir suer pour vivre. Mais n'est pas logique? Tu envisages des droits d'auteur pour le mp3 peut-être? Et pourquoi pas des droits d'auteur pour les canellonis? C'est vrai que je n'y connais rien en droit d'auteur, mais d'ici 50 ans, je ne sais comment imaginer la chose.
Le principe de la répartition proportionnelle, C'est un peu comme une coopérative, on partage. Or un auteur il se fait son petit site, et s'affranchit d'un coup de la tutelle de tous ses ayants droit avec qui, je te le rappelle, il a signé un contrat exclusif. En baisant sa société d'auteurs, il baise aussi les autres artistes.
Non, l'auteur ne signe plus de contrat exclusif, il se fait son site et vend lui-même. La maison de disques crève, et ses autres artistes font aussi leur site, par exemple. Le résultat, c'est que le modèle économique actuel sera vite archaïque. Il en faut en inventer un autre, tout simplement. Je connais les gens de Medeski Martin & Wood, par exemple, et bien ils m'ont dit que le Liquid Audio était vachement bien, eti ils vendent du Liquid Audio sur leur site. Peut-être que dans 2 ans ils lâcheront Blue Note (où ils ont signé leur dernier opus) parce que PLUS BESOIN DE CES GENS DANS LEURS BUREAUX. Je ne suis pas anarchiste mais philosophe là-dessus, je me répète, mais tout ça me plait bien, à priori.
À mon avis, le mp3 oui, comme outil de promo, oui, et comme outil de piratage, non.
Mais puisque je te dis que ce n'est pas du piratage mais de la promo! mp3 piraté = mp3 qui circule = promo. C'est pourtant simple.
Le distributeur de musique sur le Net américain GoodNoise vient de signer un accord avec la Harry Fox agency (équivalent US de la SACEM-SDRM pour les droits de reproduction), pour lui payer 7 cents par titre téléchargés. Maintenat, GoodNoise a le choix: le téléchargement gratos (tiens, t'a qu'a te rémunérer avec de la pub) ou à pas cher. Là, tout le monde est content.
Je rigole : des gens vont payer pour charger du mp3? Tu ne rèves pas. Le principe est celui de Microsoft, en fait : tout le monde pirate à outrance? Et bien on va encourager tout ça de façon payante, et sur la quantité, il y aura suffisemment d'abrutis (c'est statistique) pour nous filer des thunes pour nos produits pourraves puisqu'on les trouve partout.
À mon avis, ce n'est pas aux internautes-férus de musique et qui ne veulent pas payer leurs CD…
Les gens dont tu parles sont extrèmement minoritaires.
…de décider que tous les acteurs de 'industrie musicale doivent adopter du jour au lendemain le "satisfait ou remboursé".
Pas d'accord. Ce serait plutôt 'Satisfait ou fait autre chose c'est nul ton truc'. La concurrence ne sera plus commerciale mais artistique, je pense.
En revanche, je reste un fervent partisan du maintien de la copie privée (pas plus taxée qu'elle ne l'est), mais que la musique soit en téléchargement sur des sites autorisés et identifiés.
Voilà. J'espère que tu feras une bonne synthèse des différentes opinions que tu recevras. Ne voit aucun côté faux-cul dans mon propos, puisque dans l'absolu, moi aussi j'aime bien enegistrer des disques chez des potes. Je ne suis pas prêt à faire la chasse aux sorcières, mais en disant que puisqu'on en a la possibilité, autant que chacun fasse ce qu'il veut, c'est aussi léser les intérêts de nomreux acteurs.

Les mauvais acteurs ne devraient pas jouer dans des films, on aurait de meilleurs films.
En tous cas, j'ai bien reconnu là le style insisif de Djouls, et ça fait plaisir.
Merci. P.S. Je me trompe peut-être sur certains points, mais bon, on discute, on cause, on réfléchit, on échange des idées, c'est constructif et intéressant.
Keep up the good work,
Tom
P.S. : je te précise que mes propos ne m'engage pas en tant qu'avocat mais
en tant que Thomas, phishhead et pote de Djouls.

Je pense que nous sommes quand même concernés à tous les niveaux, tu vois à travers ces discussions que ce simple débat parti sur le mp3 et les CD copiés déborde un peu partout sur d'autres sujets qui pourront concerner ton job à terme, mais c'est vrai, ne faisons pas d'amalgames. Nous ne sommes pas dentistes.
P.S. : C'est toi qui m'a répondu les propos les plus intéressants et constructifs.
djouls.

5. From Bertrand Grossier
Hello djouls,
Même si je ne t'ai pas mailé depuis notre petit repas avec les 2 gwins, sache que le Jim me renseigne sur la mise en route de la djouls machine. Bonne suite dans tes opérations donc.
A+ bertrand.
P.S. : j'ai lu évidemment le réponses des majors : ils répondent, ce qui est déjà fort (nécessite un soft de mail et un compte internet finalement); les propos sont marrants, mais tu vois qu'il n'y a pas grand-chose à faire (pour eux, ils ont raison, donc il n'y a plus de débat) : pas la peine de perdre trop de temps la dedans, je pense, non?

6. From: jean-yves Toullec
Bravo Julien : je suis pret a relire Rock&Folk si des articles comme ta réponse y paraissent. J' ai lu quelques pages de ton site qui est une veritable revue, j'apprecie la critique des disques de Harvey Mandel, J'ai les originaux(en vinyl) si ça t'interesse... Je t'ai fait une copie video du farm aid 1998 phish accompagant neil young. Connais tu un groupe qui s'appelle "disco biscuit"???
À bientot
jean-yves

7. From: Christophe Langris
Vos positions sur des sujets tels que le MP3 et les graveurs ayant circulé sur Internet, permettez moi d'exprimer les miennes en réponse:
1/ Que les derniers albums de Hole, Smashing Pumpkins ou REM ne vous plaisent pas ne vous permet pas d'affirmer que si quelqu'un d'autre achête un de ces albums il "foutra ses thunes par la fenêtre". Quel curieux comportement que de penser que sa propre opinion reflête celle de la majorité... Un brin d'égo en trop peut être... Si vous vous rejouissez que le monde entre, via Internet, dans une ère libertaire, commencez par en appliquer ses principes à vous même et ayez le jugement modeste.
2/ Les kids, comme vous dites, n'ont à mon avis dans leur quasi totalité aucune intention d'acheter un album après l'avoir obtenu en se le faisant graver par un copain. Et ceci même si l'album leur plait. Il me semble qu'aujourd'hui dans beaucoup de magasins de disques, il soit à nouveau possible d'écouter ce que l'on souhaite AVANT de l'acheter. Votre argument de "test" ne tient pas debout.
3/ Le chargement de fichiers MP3 sur Internet, même si le son "est compressé plus de 10 fois à l'origine" semble satisfaire beaucoup de gens qui l'utilisent. Je ne vais pas commettre l'erreur que je vous reproche en affirmant que tout le monde se comportera ainsi. En revanche, c'est mon opinion: la majorité des téléchargeurs risque de se contenter de cette qualité de son et n'ira pas acheter de disque.
4/ Même réponse en ce qui concerne le gravage: le commun des mortels se satisfait pleinement d'un CD gravé même si "les bruits de vents et certaines sonorités (...) ont quasiment disparu à la copie". Vous semblez être un amateur éclairé de musique, c'est tout à votre honneur. Si la qualité du son est à ce point importante pour vous, je ne pense malheureusement pas qu'il en soit de même pour la majorité des consommateurs de musique gratuite gravée.
5/ L'industrie du disque est effectivement inquiète et personne ne se fout d'Internet et des CD-R surtout pas les artistes. Un CD coute effectivement 10 F à fabriquer mais je m'étonne que quelqu'un d'aussi averti que vous oublie les autres composantes du prix d'un disque: les royalties, droits SDRM, frais de stockage, logitique, distribution, livraison, coût des invendus (qui sont cassés), frais de marketing (j'ai comme l'impression que vous devez hair ce mot !), frais généraux, marge du point de vente et pour finir TVA.
Vous oubliez également que ces maisons de disque, des majors que vous semblez abominer aux indépendant contre lesquels j'imagine vous devez avoir la dent moins dure, signent et font la promotion de jeunes artistes très souvent à perte! Comme dans toute activité industrielle (encore des mots qui vous énervent probablement...) une partie des bénefices est réinvestie dans le business, c'est à dire aussi dans la signature de nouveaux artistes. Et c'est vrai pour Lithium comme pour Mercury, pour PIAS comme pour une major compagnie ...
6/ Les artistes veulent vivre de leur musique. Tous.Certains veulent la fortune, d'autres se satisfont de moins, c'est comme dans la vie. Mais tous, en choisissant d'être artistes, ont envie de se consacrer entièrement à leur art et donc d'en vivre. C'est la même chose pour les créateurs de jeux vidéo et de logiciels. La SCPP, la SACEM et autres organismes de perception et de répartition de droits ne touchent rien sur tout ce qui est offert gratuitement au téléchargement sur des serveurs "en Russie, Scandinavie et Extrème Orient". Vous le savez alors pourquoi feindre de l'oublier ?. En l'occurrence, les artistes sont spoliés de leurs droits et si l'avenir de la musique c'est sa gratuité sur Internet, la richesse artistique de l'offre musicale suivra celle de ses créateurs: tout droit vers le RMI!
7/ Vous soulignez l'intérêt des fabriquants de graveurs à relancer le débat sur MP3 pour détourner l'attention du "problème des graveurs". Ah bon ?!?! C'est un problème maintenant ? Je croyais que c'était "une formidable chance pour le marché de la musique"? L'auto-contradiction ne vous effraie pas.
8/ "Haussez le prix du CD vierge, nous l'achêterons ailleurs sur Internet " dites vous. Que n'avez vous point ajouté "nananananèreuh !" Cette réaction est digne des cours de récréation où s'échangent et se vendent les CD gravés. Les artistes sont spoliés des droits sur leur musique (bis): établissons une taxe sur les CD-R (destinés à l'origine au stockage de données informatiques mais qui doute maintenant de leur utilisation réelle...), comme elle existe sur les supports magnétiques vierges. Je ne vois là que justice et logique.
9/ Vous n'utilisez pratiquement pas de CD-R pour copier de la musique ? Allons bon... Encore cette manie de penser que tout le monde fait comme vous !!... Allez dans n'importe quel collège et vous aurez la preuve du contraire.
10/ Le prix du CD est certes élevé en France. Une part importante est prise par les frais de marketing. La problématique des majors est aujourd'hui la suivante: en ouvrant le droit à la Pub TV sur le disque, nous sommes rentrés dans un marché de grande consommation, c'était sans doute une boite de Pandore... Si on baisse le prix du disque, on devra fortement ralentir les investissements marketing massifs et rien ne prouve que l'accroissement des dépenses de la population habituellement acheteuse (vous, les étudiants, les jeunes actifs urbains plutot diplomés, etc...) viendra compenser la perte des achats générés par les "non-acheteurs" qui étaient touchés par les moyens de marketing massifs, principalement la TV. Il est vrai que la continuation de ce mode de fonctionnement a principalement pour but la propre pérénité des majors. On peut donc aisément en critiquer les fondements. Malgré tout l'harmonisation mondiale à la baisse des prix du disque est selon moi inéluctable. Ce n'est qu'une question de quelques mois, deux ans au mieux.
Voilà, nous ne sommes pas d'accord sur grand chose si ce n'est que l'Internet est probablement une formidable opportunité pour la musique et les artistes seulement dans la mesure où ils pourront en vivre.
Enfin, je vous dois la franchise que vous avez eue: je travaille dans une maison de disque et c'est une major compagnie !. Je ne pense pas que mon activité professionnelle influe fondamentalement sur les opinions que j'ai défendues plus haut. Au contraire, je peux voir chaque jour combien la musique peut être passionnante quand on l'aime et qu'on veut la défendre (encore une chose que nous avons sans doute en commun).
Bien cordialement,
Christophe Langris

8. La réponse de notre Incredible Melting Man préféré à Christophe Langris faisant l'office d'édito pour le mois de Juillet 1999...

5! Comme les cinq doigts de la main, comme la cinquième de Beethoven, comme cinq jours à Palerme, comme cinq heures du mat j'ai des frissons, comme 'you'd better cinq, cinq about what you're tryin' to do to me', comme le club des 4, comme l'Académie des cinq. CINQ! Avez-vous déjà remarqué comme cinq devrait figurer dans la liste des mots les plus laids… Répétez-le cinq fois minimum vous verrez… Alors on a vachement cogité au DJOULS.COM. Devait-il y avoir un cinq? Ne devions nous pas passer directement au six par pure intégrité artistique? Nous avons finalement décidé qu'à la vue des réponses trempées de mauvaise foi que nous avons reçues à propos du houleux débat sur le MP3 que nous nous devions d'avoir un numéro cinq laid. Laid ne voulant pas dire que le site ne s'est pas enrichi… Loin de Zion cette idée! Cinq donc ce sera…

subscribe Abonnez-vous au Djouls.com pour recevoir des infos sur votre site, vos groupes et vos artistes préférés!
Vous en voulez plus ptits filous de nos bonnes chroniques à croquer, et il y en a à foison comme la raclette (ça c'est un private private) bien que l'actualité musicale du mois (si on excepte l'overdose de produits préfabriqués en papier-cul des majors) ne soit pas brillante. Je ne voudrais pas relancer le débat mais nous avons reçu un mail d'un gars qui critiquait nos positions sur le MP3 (jetez un œil sur l'édito précédent)… Je ne résiste pas… Désolé ça va être long… (le mail du gars en question est en italiques)

Vos positions sur des sujets tels que le MP3 et les graveurs ayant circulé sur Internet, permettez moi d'exprimer les miennes en réponse :

1/ Que les derniers albums de Hole, Smashing Pumpkins ou REM ne vous plaisent pas ne vous permet pas d'affirmer que si quelqu'un d'autre achète un de ces albums il "foutra ses thunes par la fenêtre". Quel curieux comportement que de penser que sa propre opinion reflète celle de la majorité... Un brin d'ego en trop peut être... Si vous vous réjouissez que le monde entre, via Internet, dans une ère libertaire commencez par en appliquer ses principes à vous même et ayez le jugement modeste.
Charité bien ordonnée commence par soi-même dit l'adage… Monsieur, si notre ego est si développé c'est que nous considérons que nos jugements ont au moins le mérite de ne pas être dictés par les réactions de masses. Ce qui ne signifie pas que nous soyons réfractaires au succès (nous sommes en extase devant Zappa, Phish, Bowie, les Beastie Boys, etc. Vous avouerez que ce ne sont pas les artistes les plus alternatifs qui soient). Parlons de vos jugements modestes à vous les Majors (puisque vous travaillez dans une d'elles – c'est ce que vous nous faites savoir à la toute fin du mail, non?). Comment doit-on appeler vos injonctions sur les chaînes de télévision genre : 'La nouvelle STAAAR du rap… Le plus grand groupe de rock de l'année… Le single qui vous fera danser cet été…' lorsque vous essayez de vendre de nouveaux "artistes" aux masses… Vous appelez probablement ça du marketing?… Nous appelons ça du mensonge éhonté, ayez le marketing modeste.

2/ Les kids, comme vous dites, n'ont à mon avis dans leur quasi totalité aucune intention d'acheter un album après l'avoir obtenu en se le faisant graver par un copain. Et ceci même si l'album leur plait. Il me semble qu'aujourd'hui dans beaucoup de magasins de disques, il soit à nouveau possible d'écouter ce que l'on souhaite AVANT de l'acheter. Votre argument de "test" ne tient pas debout.
Allons ensemble, si vous le voulez bien, dans la première FNAC venue et essayons d'écouter le dernier Phish en import… Ah, mais vous conspuez probablement ce mot…. Après une demi-heure d'attente on nous dira gentiment que non, les imports ne s'écoutent pas. Par contre l'album du piteux Freeman pas de problème. Seulement quel intérêt d'écouter un disque qu'on peut entendre sur toutes les chaînes de radio et de télé dévouées à votre cause. De plus, si j'avais dû écouter le premier album de BECK (vous savez un artiste qu'on déteste puisqu'il fait de l'argent…) en écoute FNAC, je ne l'aurais sans doute pas acheté. La musique très cher Monsieur requiert plus de patience et de temps que l'écoute furtive, debout dans un magasin avec des types qui trépignent derrière vous pour prendre votre place. J'en déduis que pour vous la musique doit avoir un impact immédiat… Une réaction typique de Major. Quant à nos chers kids, vous leur imposez tellement leurs goûts, que ces pratiques que vous condamnez sont finalement votre progéniture. Le piratage à outrance (je rigole) dans les écoles n'a rien à voir avec un quelconque goût pour la musique. Le phénomène serait le même si un copieur de Basket existait. Vous créez des modes pour les masses en insistant bien sur le fait que 'Si vous ne l'avez pas vous êtes des nazes' alors ne vous plaignez pas…

3/ Le chargement de fichiers MP3 sur Internet, même si le son "est compressé plus de 10 fois à l'origine" semble satisfaire beaucoup de gens qui l'utilisent. Je ne vais pas commettre l'erreur que je vous reproche en affirmant que tout le monde se comportera ainsi. En revanche, c'est mon opinion: la majorité des téléchargeurs risque de se contenter de cette qualité de son et n'ira pas acheter de disque.
Oui bon, tout le monde ne se comportera pas de la sorte…. La majorité fera le contraire…. vous maniez la mauvaise foi avec brio…

4/ Même réponse en ce qui concerne le gravage: le commun des mortels se satisfait pleinement d'un CD gravé même si "les bruits de vents et certaines sonorités (...) ont quasiment disparu à la copie". Vous semblez être un amateur éclairé de musique, c'est tout à votre honneur. Si la qualité du son est à ce point importante pour vous, je ne pense malheureusement pas qu'il en soit de même pour la majorité des consommateurs de musique gratuite gravée.
C'est clair qu'un consommateur (c'est pas moi qui l'ai dit) qui consomme pendant quelques semaines vos produits s'en fout de la qualité du son. Voir précédemment, cette démarche tient plus de la mode que du goût et, désolé, mais nous défendons le goût avant tout. Les goûts en fait, car franchement si vous me demandez ce que je pense du reggae… Pour autant je suis fier qu'ici vous puissiez trouver la discographie Blood And Fire qui, même si je ne tiendrais pas plus de 3 minutes à écouter un album, a au moins le mérite de découler d'un goût, d'un jugement non dicté ce qui me semble plus sain au final.

5/ L'industrie du disque est effectivement inquiète et personne ne se fout d'Internet et des CD-R surtout pas les artistes.
Qui ? Qui ? Des noms des noms….

Un CD coûte effectivement 10 F à fabriquer mais je m'étonne que quelqu'un d'aussi averti que vous oublie les autres composantes du prix d'un disque: les royalties, droits SDRM, frais de stockage, logistique, distribution, livraison, coût des invendus (qui sont cassés), frais de marketing (j'ai comme l'impression que vous devez haïre ce mot !), frais généraux, marge du point de vente et pour finir TVA.
Tiens, je suis d'accord avec vous. Le taux de la TVA est honteux et les marges des points de vente abominables mais, excusez-moi, ça n'est pas un argument. C'est votre problème à vous, dans l'industrie et nous autres les consommateurs ne devrions pas en avoir vent. Pourquoi devrions nous être VICTIMES de ces gueguerres internes de qui gagnera le plus de tunes. Délicat comme je suis, je ne parlerais même pas des salaires perçus dans les Majors, ça risquerait d'inciter le fan des Spice Girls qui gagne le SMIC à pirater encore plus… Quant au marketing, personnellement j'aime bien ce mot lorsqu'il signifie 'ciblage de la clientèle potentielle' mais vraiment plus lorsqu'il prend des allures de bourrage de crânes…

Vous oubliez également que ces maisons de disque, des majors que vous semblez abominer aux indépendant contre lesquels j'imagine vous devez avoir la dent moins dure, signent et font la promotion de jeunes artistes très souvent à perte!
Lesquels LESQUELS????????

Comme dans toute activité industrielle (encore des mots qui vous énervent probablement...) une partie des bénéfices est réinvestie dans le business, c'est à dire aussi dans la signature de nouveaux artistes. Et c'est vrai pour Lithium comme pour Mercury, pour PIAS comme pour une major compagnie...
MAIS BON SANG…. QUELS ARTISTES??????????????????????????????

6/ Les artistes veulent vivre de leur musique. Tous. Certains veulent la fortune, d'autres se satisfont de moins, c'est comme dans la vie. Mais tous, en choisissant d'être artistes, ont envie de se consacrer entièrement à leur art et donc d'en vivre. C'est la même chose pour les créateurs de jeux vidéo et de logiciels.
Certes mais en vivre ne signifie pas avoir un compte en Suisse et des grouillots sycophantes qui acquiescent à vos moindres caprices. Je suis inconnu OK? Personne ne sait que j'existe et pourtant j'ai la chance de connaître du monde dans l'industrie du disque et du cinéma. Il se trouve qu'en inconnu parfait je peux vivre mes passions gratuitement grâce à ces connaissances. Je ne paye jamais le cinéma, je n'achète aucun disque, j'ai une collection gratuite de vidéos et de DVD à faire pâlir tous les vidéoclubs de la terre, je vais à Cannes gratos, je dors au Royal à Deauville, etc etc. et je ne m'appelle pas MC Solaar… Soyez franc, combien d'argent est gaspillé dans ce genre de petit cadeau fait aux gens dit importants? Dites-le si vous l'osez… parlez-nous de ce gaspillage… car c'en est souvent un. Et surtout ne sortez pas l'excuse du 'Si on ne le fait pas les artistes iront voir ailleurs chez la concurrence' parce que là, une fois de plus, c'est votre problème d'industriels et je ne vois pas pourquoi nous devrions en faire les frais.

La SCPP, la SACEM et autres organismes de perception et de répartition de droits ne touchent rien sur tout ce qui est offert gratuitement au téléchargement sur des serveurs "en Russie, Scandinavie et Extrême-Orient". Vous le savez alors pourquoi feindre de l'oublier? En l'occurrence, les artistes sont spoliés de leurs droits et si l'avenir de la musique c'est sa gratuité sur Internet, la richesse artistique de l'offre musicale suivra celle de ses créateurs: tout droit vers le RMI!
Je suis entièrement d'accord avec vous sur le début de votre argument mais arrêtez de nous faire pleurer sur la fin quand même… c'est insoutenable on se croirait dans un sitcom brésilien. Combien de ces jeunes artistes que vous aimez à défendre se retrouvent spoliés de leurs droits en signant des contrats qu'ils ne maîtrisent pas avec des majors? Des noms? Le groupe James à patiemment attendu 4 ans que sa maison de disque initiale Warner daigne sortir son album. Zappa n'a-t-il pas dit 'Vous me demandez si j'ai connu l'enfer? Je vous rappelle que j'ai été signé chez Warner'.

7/ Vous soulignez l'intérêt des fabricants de graveurs à relancer le débat sur MP3 pour détourner l'attention du "problème des graveurs". Ah bon ?!?! C'est un problème maintenant ? Je croyais que c'était "une formidable chance pour le marché de la musique"? L'auto-contradiction ne vous effraie pas.
Pas du tout, surtout pour moi qui suis franchement zen depuis que j 'écoute du reggae qui est vraiment LA musique de l'âme.

8/ "Haussez le prix du CD vierge, nous l'achèterons ailleurs sur Internet " dites vous. Que n'avez vous point ajouté "nananananèreuh !" Cette réaction est digne des cours de récréation où s'échangent et se vendent les CD gravés. Les artistes sont spoliés des droits sur leur musique (bis): établissons une taxe sur les CD-R (destinés à l'origine au stockage de données informatiques mais qui doute maintenant de leur utilisation réelle...), comme elle existe sur les supports magnétiques vierges. Je ne vois là que justice et logique.
…Nananananèreuhhhh ! Vous défendez votre beurre. Et si dans une logique de commerce, un client peut trouver un fournisseur moins cher face à un autre qui abuse de son pouvoir de quasi-monopole, je ne vois là que justice et logique.

9/ Vous n'utilisez pratiquement pas de CD-R pour copier de la musique ? Allons bon... Encore cette manie de penser que tout le monde fait comme vous !!... Allez dans n'importe quel collège et vous aurez la preuve du contraire.
Voir paragraphe 2. Encore cette manie de penser que tout le monde devrait trouver vos arguments imparables.

10/ Le prix du CD est certes élevé en France. Une part importante est prise par les frais de marketing. La problématique des majors est aujourd'hui la suivante: en ouvrant le droit à la Pub TV sur le disque, nous sommes rentrés dans un marché de grande consommation, c'était sans doute une boite de Pandore... Si on baisse le prix du disque, on devra fortement ralentir les investissements marketing massifs et rien ne prouve que l'accroissement des dépenses de la population habituellement acheteuse (vous, les étudiants, les jeunes actifs urbains plutôt diplômés, etc...) viendra compenser la perte des achats générés par les "non-acheteurs" qui étaient touchés par les moyens de marketing massifs, principalement la TV.
Relisez-vous bien…. Vous abondez en notre sens… merci. Et si rien ne prouve que l'accroissement des dépenses de la population habituellement acheteuse viendra compenser la perte des achats générés par les "non-acheteurs", rien ne prouve le contraire non plus.

Il est vrai que la continuation de ce mode de fonctionnement a principalement pour but la propre pérennité des majors. On peut donc aisément en critiquer les fondements.
Ça ne nous viendrait jamais à l'esprit…

Malgré tout l'harmonisation mondiale à la baisse des prix du disque est selon moi inéluctable. Ce n'est qu'une question de quelques mois, deux ans au mieux.
Et nous nous battons pour l'harmonisation des goûts de chacun… Quant à ce discours, on nous a fourgué le même quand le CD est apparu (back catalogue moins cher etc…) mais très vite vos intérêts mercantiles ont repris le dessus et les CD se sont vendus à des prix ridiculement élevés.
Voilà, nous ne sommes pas d'accord sur grand chose si ce n'est que l'Internet est probablement une formidable opportunité pour la musique et les artistes seulement dans la mesure où ils pourront en vivre.
Enfin, je vous dois la franchise que vous avez eue: je travaille dans une maison de disque et c'est une major compagnie !. Je ne pense pas que mon activité professionnelle influe fondamentalement
(nan nan, on ne l'avait d'ailleurs pas deviné) sur les opinions que j'ai défendues plus haut. Au contraire, je peux voir chaque jour combien la musique peut être passionnante quand on l'aime et qu'on veut la défendre (encore une chose que nous avons sans doute en commun).
Bien cordialement,
Christophe Langris

Bien cordialement à toi Christophe (je te tutoie mais tu sais chez les alternatifs comme nous c'est presque une dégénérescence). Moi aussi j'ai bossé dans une Major, du cinéma, et j'ai eu le courage de remettre en cause mon petit confort pour pouvoir défendre mes idées avant celles des cartels. De plus, je pense que nous défendons, toi et nous, les mêmes intérêts. Nous n'avons jamais appelé au piratage, mais si en parler peut faire prendre conscience aux majors que le client n'est plus le mouton dont ils ont jusque là bien profité et que ce dernier a les moyens de passer outre leur pouvoir alors notre discours n'est pas vain. Et j'ai comme la nette impression que ça fait réagir… Soyons honnêtes, les majors ne sont pas le diable incarné. Même si Warner vend le dernier Madonna 90 francs HT… Nous pourrions débattre des marges indécentes pratiquées par les revendeurs ou pénétrer le système et se demander combien paye une major pour qu'un de ses disques passe sur une radio style NRJ ou FUN (connais-tu le précédent programmateur d'NRJ?) ou sur une chaîne de télé. On a abordé le sujet mais il faudrait développer pour comprendre que tout cela coûte très cher aux compagnies de disques et que ça se répercute sur les prix de vente. Tu l'as dit toi-même, la boite de Pandore a été ouverte, sonnant peut-être le glas de la fin des majors et des compagnies tentaculaires. Je ne vois là encore que logique et justice. Et je ne vois vraiment pas pourquoi un artiste ne pourrait pas vivre de sa musique sans être affilié à une de ces majors. Quant à ceux qui veulent, grâce à ça, devenir très riches, qu'ils jouent le jeu avec tout ce qu'il peut comprendre de nouveaux adversaires. Merci en tous cas d'avoir eu la franchise de nous contester avec tes arguments et d'avoir signé. T'es libre bientôt pour une joute verbale autour d'un verre?

J'ai répondu à Christophe et je me sens mieux… pour vous dire que John s'en tire plutôt pas mal dans la vie mais que vos idées lui font parfois cruellement défaut. Rendez-lui donc visite!
De nouveaux sons en RealAudio sont à écouter gratuitement sur la page de TIMEC. N'oubliez surtout pas de nous envoyer 120 000 écus par secondes téléchargées en vue de l'ouverture prochaine de nos nouveaux locaux à St Barth. Que serions-nous sans vous…. Voilà, vive le CINQ!
Ah si, courez, foncez, téléportez vous voir le nouveau film des frères Wachowski 'MATRIX' que j'ai vu gratuitement en avant-première mais que je retournerais voir en payant dès sa sortie… Et comme disait le prophète C. François : 'Je remets ce disque… que je n'écoute pas.'

Pascal 'The Incredible Melting Man' Goubereau.

9. (00-04-28) Fender : MP3
Sans être aussi violent que christophe machin, je voudrais revenir sur quelques points en ma qualité de musicien (je ne fais pas de disques mais je joue dans des bars et oui, parfois j'ai la bêtise de payer des droits sacem sur les reprises... pas dans les bars mais dans des concerts payant)
D'abord, je pense que vous avez tort sur le fait que les gens voient la différence entre CD et MP3. Il est clair qu'elle existe (j'ai une fois encodé Hallucinations de Tim Buckley en 256kbps pour voir et ben cruelle déception, ça m'a dégouté du mp3) mais la clientèle de masse (celle qui achète britney spears et backstreet boys etc...) n'y voit que du feu...
Bizarrement, je pense qu'heureusement le mp3 fait plus de mal à ces produits de consommations courantes qu'à de vrais artistes mais il subsistera tout de même trop de gens peu scrupuleux qui continueront à copier et à télécharger sans se soucier de la qualité sonore!
A propos des CD-R, je conteste! Je ne sais pas si vous avez du matériel de merde (non je dis pas ça méchamment, mais les CD-R à cinq balles, c'est clair que c'est pas top!), mais si vous achetez de bons CD-R (les sony spécial audio pas si chers pourtant) et un bon graveur yamaha à 2400 balles, vous pourrez vous amuser à regarder le spectre du CD même sur "mezzanine" et ben vous ne verrez aucune différence (et pourtant dans le spectre y a encore plus de trucs indétectables à l'oreille nue! franchement j'ai pas essayé sur mezzanine mais sur d'autres ouais, et sur les enregistrements de concert c'est infaillible vu que le spectre ne se limite pas à des sons "purs")
Sinon, je sais que je vais dire là quelque chose de grave qui va m'attirer les foudres de tous les gens de ce site hélas, mais pour moi, un gars qui ne comprend pas pourquoi un CD du commerce vaut 140 balles quand un cd vierge vaut 10 balles est un gros con! d'abord les CD à 140 sont rares (je sais je chipote pour 20 balles, mais les albums récents sont plutôt aux alentours de 120). Non vraiment! Si votre employeur vous demande de travailler pour rien, vous le faites ???? Bien à vous alors mais dans le cas contraire, vous comprendrez que l'artiste, le producteur, le magasin etc... ne peuvent travailler pour rien!
Je comprends que la copie, comme vous l'envisagez vous, est saine: copier pour voir si ça vaut le coup d'acheter et si on aime acheter réellement! ça c'est une bonne attitude! D'ailleurs il m'arrive de faire de même! Mais vous êtes vraiment naïf de croire que tout le monde va suivre votre raisonnement! Tous ces petits geeks qui passent sur M6 avec le visage masqué en montrant leur liste de MP3 (des milliers parfois!)sur leur Disque dur acheté pour cet usage exclusif sont hélas légions!
Par contre il est clair que ces propositions d'augmenter le prix des cd vierges sont purement débiles et inapplicables. Ils feraient mieux de faire de belles pochettes réellement travaillées et imprimées sur du meilleur papier et faire plus d'extra (contenu multimedia sur CD)! Et surtout de baisser la TVA sur les disques à 5,5% bordel! On se plaint que les jeunes ne sont pas cultivés, mais merde, la musique c'est pas de la culture ??? En plus ça c'est quelque chose qui ralentirait un (tout petit) peu le piratage de manière intelligente!
Enfin pour en revenir au sujet, ne soyez pas un apôtre du piratage et ne soyez pas si inflexible comme le sont ceux auxquels vous répondez si violemment... Vous même n'ètes pas innocent du délit de "je n'écoute pas les autres et j'ai raison" et je dis ceci sans aucune volonté de blesser, mais seulement d'interpeler votre bon sens!
Bref en espérant que vous ne soyez pas aussi "je suis anti-conformiste... comme tout le monde" que le sont la plupart des journalistes musicaux pour lesquels leur critique est le saint graal et ne peut être désavouée par quiconque! (en fait je pense surtout en rigolant au critique cinema des inrocks même si ça n'a pas de rapport)!
ps: bon je sais que ma lettre va être top impopulaire mais je prend le risque! ;o)
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10. 00-07-31 magicbox : Message à faire tourner/90bpm ressources rap et hip hop
La musique est en danger!
Le MP3 seme la confusion tandis que des maisons de disques piratent et rackettent les artistes au su et vu des Majors de l'industrie et des organisations professionnelles. (lire article 90bpm)
aidez nous à faire circuler le message ci-joint!
"Les producteurs violent les lois, et pillent les artistes. Fuck them!"
par Buldoman.
Copie de l'article:
90bpm se veut etre un garant de la liberté d'expression, ce droit qui disparait peu à peu sur l'internet au profit de sites mercantiles, mais ça c'est un peu à cause de vous... bref cette fois c'est buldoman qui s'exprime sur le marché du disque. Envoyez lui directement vos réaction à buldoman@hotmail.com
Les producteurs violent les lois, et pillent les artistes. Fuck them! par Buldoman
L'industrie du disque n'a rien vu venir, ni l'internet, ni le MP3. Le MP3 c'est un rideau de fumée pour les maisons de disques qui pillent les artistes. Le MP3 est une aubaine pour ces pilleurs de tombes que sont les producteurs. Producteurs qui violent les lois. Lois qu'ils n'hésitent pas à brandir bravement comme de pitoyables morphales qu'ils sont.
Explication: Le trés médiatique Pascal Negre, grand moralisateur devant l'éternel préside aux destinées d'Universal (tous les talents del mundo). Il préside également une riche organisation de producteurs, réunion des majors + Disney + des petits, qui s'appele la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques). La SCPP récupère du pognon (pas mal) pour les producteurs, ce sont les droits voisins. En 98 la SCPP a été condamnée par la justice pour avoir niqué les droits des artistes: elle avait traité directement avec M6 et Canal + les droits de diffusion sur les clips qui passaient dans le poste. Tout pour les maisons de disques, rien pour les artistes. C'est beau, non? Bilan: 335 millions de francs à rembourser plus les interets. 33 miliards 500 millions de centimes. Dans la famille Capital je voudrai le gestionaire.
La SCPP s'est donné également pour mission la lutte contre la piraterie. Parce que c'est immoral, et que c'est du pognon. Il y a des gens à la SCPP qui sont payés pour chasser le pirate, animal apparu sur la planete disque il y à déja plusieurs millions d'années.
Au gendarme et aux voleurs, ces gens là sont trés balèzes. La SCPP chasse aussi le MP3. La SCPP a formé une brigade de cops super balèzes.
Arret sur images: En mai 1994 la direction de la SCPP reçoit un courrier recommandé de Maître Nathalie BOUDJERADA une avocate qui représente plusieurs artistes américains à Paris. La SCPP est informé que des membres de sa société jouent aux pirates et s'en foutent plein les poches sur le dos des artistes. Pire, certains siègent même au conseil d'administration. De plus ils sont membres du SNEP, le Syndicat de l'Edition Phonographique. Ca fait tache.
Mais la SCPP perd la lettre. Les pillards peuvent dormir tranquille. La SCPP ne se souvient plus ou elle range ses affaires, ya trop de pognon partout, trop d'argent, trop de biftons à compter, circulez ya rien à voir, de toutes façons ces gens là (les pirates) sont de braves gens. Donc innocents. Et la SCPP ne s'occupe pas des artistes qui se font voler. Plus drole, un des pirates est l'ancien president d'une major compagnie: RCA.
En juillet 98, et quelques condamnations plus tard, (la SCPP n'a toujours rien vu), Nathalie BOUDJERADA, avocate des victimes, écrit au Ministre de la Culture, à l'époque Madame TRAUTMANN, un courrier officiel (distribué à la presse) dénonçant ces actes de piraterie et les multiples violations de droits dont sont victimes les artistes qu'elle représente.
Pascal ne bronche pas. Pascal et ses (nombreux) chiens de garde font semblant de ne rien voir. A qui profite le crime? Ou est le blé? Au même moment à New York, Ahmad JAMAL un artiste black dépose plainte contre le label MCA (UNIVERSAL) et lui réclame 26 millions de dollars pour non-paiement de royalties sur des enregistrements que MCA exploitait depuis des années!
Ne parlons plus de choses merdiques.
Parlons plutot du MP3, et des salauds d'internautes qui piquent la musique sur le net sans payer, et qui portent un grave préjudice aux maisons de disques qui ont du mal a garder le controle. C'est un sujet Hard pour un patron qui ne gagne que 100.000 francs par mois.
L'industrie du disque qui avait l'habitude de parader au Midem à Cannes avec ses caniches de garde, s'indigne soudain. L'industrie aboie. Elle vient de découvrir l'internet et le MP3. L'industrie s'affole et panique.
Le monde va changer. L'angoisse règne. Il faut sauver ce qui reste et mettre les lingots à l'abri. Les incompétents prennent peur. Des mecs des banlieux vont prendre le pouvoir. Des indépendants grignotent le trone sur lequel ils sont assis depuis des années.
Alors Pascal sonne l'ouverture de la chasse au MP3. Pendant que ses petits copains (les super-cops balèzes) tirent dans tous les sens comme des guignols, Pascal parade à la télé. Il vient d'en piquer deux qui revendaient dans une cour de récré. Quelle honte, 50 balles pour un skud, et pas de droits pour les artistes? (comprenez: pour les maisons de disques?)
N'oublions pas la formule magique: sans artiste, pas de maisons de disques.
Pendant que ses copains voleurs continuent de piller les artistes et se bourrent les poches par tranches de centaines de briques, et que tout le monde à le regard tourné vers le monstre internet et cet enculé de MP3, il course les gamins dans les cours de récré. Génial. Et médiatique.
Pendant ce temps là l'industrie lourde fait du profit en vendant des graveurs et du matosse à des gosses qui savent comment les faire marcher. On ne rit pas. Celui qui a dit que l'argent n'a pas d'odeur est un con. Le MP3 bouleverse les habitudes des basses cours, pose de vrais problèmes tout en détournant l'attention du public sur d'autres sujets.
Les idées germent de partout. Les nouveaux outils démultiplient les possibilités. Demain appartient aux artistes, aux petits et aux nouvelles technologies. Let's make it! C'est quoi le probleme?
Non Pascal tu n'es pas nul. Toi et tes caniches de garde devraient avoir un souffle d'humilité. C'est vrai que l'amour du pognon est le plus fort. Mais les mauvais guignols ne font jamais rire. Messieurs des maisons de disques on vous savez incompétents, on vous découvre délinquants. Vous etes tout simplement pitoyables.
Buldoman
90bpm.com tous droits réservés
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Réf.:•
Le Monde (17 Mai 2000)
Le Républicain Lorrain (15 Juin 2000)
Lettre de Mme Boudjerada au Ministère de la culture (23 Juillet 2000): partie 1, partie 2, et partie 3.


LA SUITE DE CE DÉBAT EST DISPONIBLE SUR SAOUNDS.COM

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