Spin City (série tv)

Cette série passe en France sur Canal+ le samedi soir. L'idée, ça n'est pas de la regarder à tout prix, de ne manquer aucun épisode, que cette série serait indispensable, etc. Non, c'est juste que Spin City est vraiment très drôle, et que si vous avez Canal, je vous conseille vivement de vous payer (éventuellement par magnétoscope interposé) ces 20 minutes d'humour. La star de la série, c'est Michael J. Fox, qui pour une fois ne joue pas l'ado attardé. Cela dit, il reste quand même le jeune célibataire en quête éperdue d'amour... Adjoint au maire de New York ("Michael flaherty"), chargé des relations publiques. À chaque épisode, lui et son équipe se retrouve dans une situation abracadabrante, qu'ils doivent dénouer afin de préserver l'image du maire, situation à laquelle s'ajoutent les divers problèmes personnels et relationnels des divers personnages. Ceux-là sont peu nombreux.

Barry Bostwick joue le rôle du maire ("Mayor Randall Winston"), détaché des problèmes de tous les jours de par son statut, il se repose entièrement sur Michael. En résumé, il s'en fout royalement de tout. Avec classe si possible. Ce maire a l'air vraiment nul, mais très chanceux, et toujours digne. Mais ce sont les personnages de l'équipe qui entoure le maire-adjoint qui sont irrésistibles:
Dès que Stuart Bondek (joué par Alan Ruck) ouvre la bouche, c'est pour sortir un truc énorme, décalé, horrible, comme le personnage. C'est lui le plus drôle. Paul Lassiter (Richard Kind) est le gros nul attendrissant de la bande. Signe particulier : il croit tout ce qu'on lui dit. Un parfait idiot. James Hobert (Alexander Chaplin) est un jeune employé qui cherche désespérément à se faire remarquer par Nikki Faber (Connie Britton), jeune assistante libérée qui ne le remarque même pas. Carter Heywood (Michael Boatman) a intégré l'équipe pour défendre au sein de la mairie les droits des homosexuels tels que lui. D'où des situations plus que cocasses, en particulier avec Stuart, hétéro et fier de l'être, qui ne manque jamais de se retrouver enfermé quelquepart avec Carter, souvent partiellement dénudé, et terrifié à l'idée de Carter (qui le trouve assez repoussant), homo, avec lui...