|
|
On ne le dira jamais assez. Richard D. James est un génie, un vrai, un visionnaire, un musicien, un compositeur, un branleur, un chirurgien, un masque de Rick Baker, une overdose de rouille, une chanteuse, un sketch de Pierre Pechin, un dieu Mongol, une vapeur de danette surchauffée
AAAAh aidez-moi! Comment, mais comment je vais pouvoir vous raconter à quel point cet EP est vital? Comment vais-je faire pour trouver des arguments pour vous démontrer que dans la musique technoidienne on peut aussi être confronté au BEAU? Moi j'aurais plutôt tendance à prendre la techno pour ce quel n'est soit disant pas : toujours la même chose. Et bien là, je serais curieux d'entendre quelque chose qui ressemble un tant soit peu à Aphex Twin. Ce gars construit une musique exceptionnellement personnelle, tellement autre' que ça m'ennuie presque de le voir scotché dans les chroniques techtech. Je vous le dis, un type qui pond un "Windowlicker" pop dancy, un lisez vous-même le titre' défiguré et un "Nannou" pour bercer un gosse barbu, mérite plus de considération critique qu'une étiquette musicale mollement apposée sur son cerveau. Je n'ai pas parlé de la musique? Normal, à ce niveau seules les oreilles décident.
Note aphex twinienne : (The Incredible Melting Man) |