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Discographie Eumir Deodato
Labels : Odéon Brazil, Polygram Brazil, Ubatuqui, Irma, CTI, MCA, Warner
Site web : www.eumirdeodato.com
Dates de sortie : 1964-2003
  Figure emblématique du pop-funk des 70's, le nom d'Eumir Deodato reste indéfectiblement associé à sa reprise d'Also Spracht Zarathoustra, de Richard Strauss, premier hit mondial du genre, qui s'écoula à plus de 5 millions d'exemplaires. Rien d'étonnant à ce qu'un type qui porte un prénom de station spatiale soviétique fasse un tube avec un titre connu sous le nom de "Thème de 2001, l'Odyssée de l'Espace". Issu de l'album "Prelude", produit par Creed Taylor sur son label CTI en 1972, ce morceau laissera bouche bée Herbie Hancock qui, grand consommateur de feijoada dans l'appartement new yorkais de Deodato, lachera sa cuillère pleine de haricots et de porc en l'écoutant, pour aller former illico ses Headhunters! Deodato narrera sa surprise de voir débarquer quelques semaines plus tard Herbie, qui devait jouer en formation jazz acoustique en première partie de l'un de ses concerts, flanqué d'une groupe funk!
Après cette savoureuse anecdote relative à la genèse de la période funk d'Herbie, revenons à notre Deodato et à sa feijoada, plat national brésilien s'il en est, ce qui nous amène à vous livrer cette information capitale pour la compréhension de l'oeuvre du maître: Deodato est né à Rio. C'est son destin. Si ses ancêtres, d'origine italienne, avaient eu la bonne idée d'émigrer en Autriche, il serait devenu le roi de la polka. Mais au Brésil, la polka, c'est pas trop leur truc. Eux, ils sont balèses en samba et en musique d'ascenceur. Ceux qui prétendent que la musique brésilienne n'est jouée que dans les ascenceurs sont mauvaises langues. Elle est également jouée dans les bars d'hôtel.
Après cet aparté sur la nature de la musique brésilienne, revenons à notre feijoada, qui, comme vous le savez, n'est pas un plat casher (ou hallal, c'est selon) puisqu'à base de porc. Et c'est peu de dire que Deodato respire par tous les pores de ses doigts (extrait de "l'art de la métapore", aux Editions Détendu) le swing, l'élégance et la festivité (prononcer "festchivité") des cariocas, qui s'exprime dans toute sa musique.
Ajoutez à cela un talent d'arrangeur hors du commun –l est une légende vivante parmi les musiciens brésiliens– sollicité, entre autres, par A.C. Jobim, Marcos Valle, Astrud Gilberto, Luiz Bonfa, Wilson Simonal, Elis Regina, Milton Nascimento, Carlinhos Brown, pour ses compatriotes, mais aussi Frank Sinatra, Wes Montgomery, Stanley Turrentine, Paul Desmond, Aretha Franklin, Roberta Flack, Earth Wind & Fire, Bjork... sans omettre ses talents de producteur tiroir-caisse, avec les plus gros hits de Kool & The Gang (avec qui il composa "Ladies Night" et "Celebration"), et vous obtenez le portrait-robot d'un musicien culte.
Redécouverts par nombre de Djs, ses albums sont désormais presque tous réédités pour le plus grand bonheur de ses fans et des bricoleurs avides de grooves à sampler, sans omettre la tribu des adorateurs du Fender Rhodes, dont il reste le plus brillant praticien avec son petit camarade Herbie. Pour ceux qui découvrent aujourd'hui ce musicien exceptionnel, sachez que la première partie de sa carrière baigne dans un parfum bossa-jazz que l'on qualifierait aujourd'hui de loungesque, dans le meilleur des cas, et de musique d'ascenceur, dans le meilleur des cas aussi. Allergiques aux ambiances "resservez–moi donc une autre caïpirinha", vade retro! (c'est du portuguais, ça veut dire "on se casse, c'est nase!"). Les autres seront comblés par les enregistrements solaires de cette première époque deodatesque, réalisés en compagnie de la crème des musiciens de jazz brésiliens. Solaire, crème, vous me suivez? Bien. La période suivante, avec les disques produits par les labels CTI, MCA et Warner, est destinée aux fans de fusion pop-jazz-latin-funk, qui devraient trouver joie et félicité parmi ces albums, car le royaume de Deodato leur appartient. (*)
(Captain Détendu)
(*) Cette discographie passe rapidement sur les 4 disques publiés durant les années 80, qui, hélas, ne présentent aucun intérêt... Moralité: même le meilleur des musiciens peut avoir des hauts (dato) et des bas... Désolé.
DEODATO 60's :
• Eumir Deodato - Inutil Paisagem (Forma/Polygram Brazil, 1964)
• Eumir Deodato - Lounge 64 (Odéon Brazil/Irma, 1964)
• Eumir Deodato - Ideias (Odéon Brazil/Emi, 1964)
• Eumir Deodato - Impulso! (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
• Eumir Deodato - Samba Nova Concepcao (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
• Eumir Deodato - Tremendao (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
• Eumir Deodato - Ataque (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1965)
• Eumir Deodato - Boleros (Odéon/Emi Brazil, 1965)
DEODATO 70's :
Parti aux Etats-Unis en 1967 à la demande du guitariste Luiz Bonfa, compositeur mondialement connu pour Orfeu Negro, Deodato vient rejoindre la tribu des musiciens brésiliens installés à New York depuis qu'Astrud Gilberto y a débarqué en tête de pont, pour le plus grand bonheur du saxophoniste Stan Getz. Il y fait ses premières armes comme arrangeur aux côtés de Wes Montgomery sur 2 titres de l'album "Down Here on the Ground", avec comme pianiste Herbie Hancock, qui devient son amant. Non, là, c'est des conneries, c'était juste pour voir si vous suiviez. Deodato retournera quelquefois au Brésil, profitant de l'occasion pour découvrir Milton Nascimento, qu'il fera signer par Creed Taylor, et enregistrer deux albums splendides.
• Deodato - Percepcao (Odéon/Emi Brazil, 1972)
• Deodato - Os Catedraticos 73 (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1973)
• Deodato - Prelude (Cti/Sony, 1973)
• Deodato - Deodato 2 (Cti/Sony, 1973)
• Deodato - In Concert / Live At Felt Forum (Cti/Sony, 1973)
• Joao Donato - Joao Donato/Deodato (Muse/32 Jazz, 1973)
• Deodato - Whirlwinds (Mca/Universal, 1974)
• Deodato - Artistry (Mca/Universal, 1974)
• Deodato - First Cuckoo (Mca/Universal, 1974)
• Deodato - Very Together (Mca/Universal, 1976)
• Deodato - Love Island (Warner/Wea, 1978
• Deodato - Knights Of Fantasy (Warner/Wea, 1979)
DEODATO 80's :
Deodato, quand on s'y met, c'est un peu comme les vignettes Panini, il les faut toutes! Pour les grands malades, voici donc le "reste" de sa discographie. Il m'est toutefois assez douloureux de faire mention des albums suivants, que je me dois de déconseiller fortement et que je ne chroniquerai pas, car on ne frappe pas un homme à terre :
• Deodato - Night Cruiser (1980)
• Deodato - Happy Hour (1982)
• Deodato - Motion (1984)
• Deodato - Somewhere Out There (1989)
COMPILATIONS :
Les seules compilations disponibles actuellement concernent la première période "brésilienne" de Deodato. La plupart, réalisées par le label Irma, ne présentent aucun intérêt en terme de sélection ou de concept, hormis "Deodato plays Marcos Valle", qui, effectivement, s'imposait naturellement.
• Deodato - Deodato Plays Marcos Valle (Equipe/Irma, 2002)
• Deodato - Bossa Nova Sessions Vol 1/Vol 2 (Equipe/Irma, 2002)
• Deodato - O Som Dos Catedraticos (Equipe/Ubatuqui, 2002)
• Various Artists - Blue Brazil (Blue Note in a latin Groove) (Odéon Brazil/Emi, 1994)
BANDES ORIGINALES DE FILMS
Hormis le film "Bossa Nova", du réalisateur Bruno Barretto, pour qui Deodato composa la B.O. de son long métrage en 2002, ses scores sont liés à de purs nanars, à en juger la liste qui suit: "Target Risk" (1975), "The Black Pearl" (1977), "The Onion Field" (1979), "L'Exorciste 2" ("2001" y est utilisé dans une scène de club) ou encore "Ghostbusters U", "White Nights", "The Girl From lpanema", "The Adventurers", "The Gentle Rain", "The Reporter", "Beat Street", "Body Rock"...
LE SAVIEZ-VOUS?
Comme arrangeur, Deodato s'est récemment illustré auprès de Bjork, sur "Post" (1995), "Telegram" (1996) et "Homogenic" (1997), produisant une version acoustique de "Isobel", dite "Deodato Mix" qui se tailla un beau succès en club. La décence devrait m'interdire de citer ses arrangement pour... Damien Saez, mais la réalité l'emporte parfois sur la fiction... Reste maintenant à le voir enfin sur une scène française, ou à attendre un retour discographique bienvenu.
DEODATO 60's :
Eumir Deodato - Inutil Paisagem (Forma/Polygram Brazil, 1964)
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Sur ce premier opus sous son nom, Deodato choisit d'orchestrer 12 compositions du génial Antonio Carlos Jobim. Cette rencontre entre les standards de l'immense mélodiste et le jeune pianiste et arrangeur prodige (il n'a alors que 22 ans) se poursuivra sur d'autres albums - indispensables - de Jobim, tels que "Love, Strings & Jobim", réédité chez Warner Jazz, ou encore"Tide" et "Stone Flower", sur les labels A&M et CTI. Manifestement marqué par la subtilité des orchestrations de Gil Evans pour Miles Davis, Deodato réussit ici la fusion idéale entre jazz et bossa, qui déferlera quelques mois plus tard aux USA et dans le monde entier au son de "Girl from Ipanema". Entouré de musiciens d'exception, comme le saxophoniste et clarinettiste Paulo Moura ou les guitaristes Roberto Menescal et Oscar Castro-Neves, il reste d'une sobriété exemplaire au piano, habillant les compositions de Jobim d'une étrange fragilité et d'innovations harmoniques étonnantes.
Note my first Deodato! :  (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Insensatez (How Insensitive)
02. Corcovado (Quiet Nights Of Quiet Stars)
03. So Tinha de Ser Com Voce (It Could Only Happen With You)
04. O Morro Nao Tem Vez (The Hill)
05. Ela e Carioca (She's A Carioca)
06. O Amor em Paz (Once I Loved)
07. Garota de Ipanema (The Girl from Ipanema)
08. Inutil Paisagem (Useless Landscape)
09. Samba De Uma Nota So (One Note Samba)
10. Meditacao (Meditation)
11. Vivo Sonhando (The Dreamer)
12. Samba do Aviao (Song Of The Jet)
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Eumir Deodato - Lounge 64 (Odéon Brazil/Irma, 1964)
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Sous ce titre déplorable et un non moins immonde visuel, le label italien Irma vient de rééditer ce second album de Deodato, session très cool enregistrée en 1964 pour le label Odéon et introuvable jusqu'à présent, hormis quelques rares vinyles à des tarifs prohibitifs! Pour la première fois, l'arrangeur peut enregistrer une section de cordes et rend ici hommage à l'un de ses maîtres et principale source d'inspiration en matière d'orchestration, le compositeur et chef d'orchestre Henry Mancini. Les 12 titres sont en fait des medleys de standards (parmi lesquels plusieurs compos de Mancini) groupés par paires et issus pour la plupart de comédies musicales ou de musiques de films. Y figure également la très belle chanson "Dans mon île", d'Henri Salvador, familier des meilleurs musiciens brésiliens d'alors, qui sera reprise quelques années plus tard en français par Caetano Veloso. Deodato alterne piano et Hammond au cours de l'album, avec à ses côtés un trio de percussionnistes dirigé par le conguero Rubens Bassini, qui l'accompagnera par la suite pendant de nombreuses années, ainsi que l'excellent flûtiste Mereilles, futur arrangeur du "Mas Que Nada" de Jorge Ben, et Neco, guitariste du groupe Os Ipanemas. Vous aimez Mancini, Deodato, les violons latinesques et les Dry Martini? Bienvenue au club!
Note Deodato goes Mancini! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Sally's Tomato/Teach Me Tonight
02. So In Love/Echo Of Love
03. On The Street Where You Live/I Could Have Danced All Night
04. Easy To Love/Yesterdays
05. Just For Tonight
06. Quando/Au Revoir
07. Mr Lucky/Speak Low
08. Days Of Wine And Roses/Misty
09. Dans Mon île/Ay! Mourir Pour Toi
10. Fly Me To The Moon/Our Day Will Come
11. Oba-La-La/La Puerta
12. Dansero/The Misfits |
Eumir Deodato - Ideias (Odéon Brazil/Emi, 1964)
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Et de trois! Toujours enregistré pour le label Odéon en 1964, Deodato poursuit dans sa formule piano-orgue, accompagné par un combo bossa-jazz alliant des percussions traditionnelles brésiliennes et les congas de Rubens Bassini, guitare (le génial Durval Ferreira), contrebasse et section de cuivres. C'est cette formation que l'on retrouvera dans ses albums suivants, avec quelques rares changements de musiciens, sous le nom de Os Catedraticos. Il enregistre ici pour la première fois trois titres de Marcos Valle (dont la première version instrumentale du hit "Samba de verao" aka "Summer Samba" ou "So Nice") et réalise quelques très belles interprétations de standards de Jobim, au milieu de ses propres compositions. Un groove très relax, un son terriblement chaud, bref, du très bon "Young Deodato"!
Note jazz bossa on top : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Tempinho Bom
02. Samba de verao
03. Nuvens
04. Deus brasileiro
05. Tristeza nao existe
06. Vai de vez
07. Sam blues
08. So tinha de ser com voce
09. E vem o sol
10. Amor no mar
11. Encanto triste
12. Ele a carioca
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Eumir Deodato - Impulso! (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
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Réédité par l'excellent label espagnol Ubatuqui, ce quatrième album de Deodato et son premier pour le label Equipe, toujours enregisté la même année, fait la part belle à l'orgue dans un esprit très "Jimmy Smith goes to Rio". Parmi les titres enregistrés ici, la composition "Muito a vontade", du pianiste Joao Donato, en compagnie duquel Deodato enregistrera quelques années plus tard un album de jazz-bossa-funk superbe, et un titre de Henry Mancini, Cheers! Les batteurs Wilson Das Neves et Dom Um Romao (qui jouera plus tard au sein de Weather Report) apportent cette pulsation torride qui règne au long de l'album, soutenus par la guitare electrico-samba de Neco et les riffs euphorisants de la section de cuivre! Muito cool!
Note organ-ized jazz samba! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Menina certiha
02. Samba de verao
03. Baiaozinho
04. Muito a vontade
05. Samba novo
06. Esperanca
07. Cheers!
08. Ainda mais lindo
09. Ele e carioca
10. Pouca duraçao
11. Só Por Amor
12 Cesteiro Que Faz Um Cesto
13. Diz Que Fui Por Aí |
Eumir Deodato - Samba Nova Concepcao (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
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5ème album de l'année pour Deodato, qui abandonne provisoirement ici son orgue Hammond, pour se consacrer exclusivement au piano. Exceptionnellement, il confie les arrangements des titres au guitariste Neco, qui apporte à cette session une couleur jazzy affirmée, avec une superbe section de cuivres. Comme dirait l'autre, every track's a winner!
Note play something for me, Eumir dear... : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Samba no congo
02. Adriana
03. Estamos ai
04. Carnaval triste
05. Nana
06. Straits of McClellan
07. Capoeira
08. Sonho de Maria
09. Samba A
10. Amor de nada
11. Coisa n°1
12. A morte de um deus de sal |
Eumir Deodato - Tremendao (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1964)
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Et pour finir en beauté cette année 1964 avec un... 6ème album (! ), Deodato et ses Catedraticos remettent le couvert avec une session qui accueille le meilleur tromboniste brésilien, Raul De Suza. Retour à l'esprit "organ meets samba", dans un répertoire qui fait encore la part belle aux compositeurs Marcos Valle ("Gente") et Henry Mancini ("My Manne Shelly" et "Champagne & Quail", titre qui figurait dans la b.o. de "The Pink Panther", et fut samplé par le groupe Ollano).
Note un dos tre...mendao! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Tremendao
02. Comecou De Brincadeira
03. Gente
04. Amelia
05. Menina Flor
06. Champagne & Quail
07. My Manne Shelly
08. Imenso Do Amor
09. Fora De Tempo
10. Da Me Um Martelo
11. Presente
12. Labareda |
Eumir Deodato - Ataque (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1965)
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Voici le dernier album des Catedraticos avant le prochain départ de Deodato pour les Etats-Unis. Toujours à l'orgue, avec des tempi souvent plus rapides, Deodato perdure dans le style de ses albums précédents: du jazz, de la samba et de la bossa, avec un groupe qui tourne comme une tronçonneuse (ou un moteur, un grille-pain, un vibromasseur, ce qui vous arrange...) parfaitement huilée! A noter une version d'un énorme hit du compositeur Marcos Valle, "Os Grilos", futur tube d'un autre organiste brésilien qui connaîtra un énorme succès aux USA, Walter Wanderley.
Note Deodato attack! ; (Captain Détendu)
01. Ataque
02. Os grilos
03. E bom parar
04. Feitinha pro poeta
05. Terra de ninguem
06. Razao de viver
07. Tristeza
08. Samba do dom natural
09. O sol nascera
10. Samba de rei
11. Até de Cavaquinho
12. Porque somos iguais
13. Os grilos
14. Ataque |
Eumir Deodato - Boleros (Odéon/Emi Brazil, 1965)
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Deodato avait enregistré précédemment un mini lp de boleros, romances latino-américaines au tempo très lent, pour le label Odéon (intitulé initialement Los danseros en bolero). Indispensable pour les deodatomaniaques.
Note bolerodato : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Venezuela
02. IfI should loose you
03. Serenata
04. Nothing ever change my love for you |
DEODATO 70's
Deodato - Percepcao (Odéon/Emi Brazil, 1972)
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Voici sans aucun doute l'un des disques les plus intéressants d'Eumir Deodato, à cheval entre sa période jazz brésilien et son futur virage funk.
Il est assez étonnant de réécouter ces plages, quasiment toutes composées par le pianiste et enregistrées quelques mois seulement avant la bombe spatiale "2001". Deux mondes totalement différents se côtoient, et pas seulement à cause des confrontations "acoustique vs électrique" ou "Rio vs New York". Comme si cet album figurait une sorte de testament dédié aux musiques du Brésil, avant de plonger dans le grand bain du "jazz fusion", ainsi qu'on allait bientôt qualifier sa musique.
Certains titres, tel "Dia de verao" ("Spirit of Summer"), seront repris dans l'album "Prelude", mais la nostalgie romantique qui se dégage des orchestrations de morceaux comme "Bebe", composé par Hermeto Pascoal, ne sera jamais aussi présente dans ses futurs albums. Du très très grand Deodato!
Note spirit of Deodato : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Dia De Verao
02. Grande Cacada
03. O Sonho De Judy
04. Adeus Amigo
05. Bebe
06. Neve
07. Barcarole
08. Serendipity |
Deodato - Os Catedraticos 73 (Equipe/Ubatuqui/Blue Moon, 1973)
cet album, enregistré en 1972 sortira aux USA après "Prelude", sous le titre "Skyscrapers" (réédité en 2002 par le label Irma)
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C'est à la demande du boss du label Equipe que Deodato reforme ses Catedraticos, pour enregistrer un ultime album de jazz brésilien. Son fidèle bassiste Sergio Barroso délaisse sa contrebasse pour une basse électrique, la batterie est tenue par le "nouveau" grand drummer brésilien, Ivan Conti (du groupe Azymuth), tandis que le guitariste Durval Ferreira abandonne parfois ses guitares bossanovesques au profit d'une pedale wha wha! Le premier morceau qu'ils enregistrent s'intitule "Arranha Céu", plus connu par les fans de Deodato sous le titre "Skyscrapers", qui figurera dans son second album pour CTI, "Deodato 2". Ici, une version beaucoup plus spontanée, même si les cuivres qui jouent sur la session furent enregistrés plus tard à New York. Deodato fait rugir son orgue Hammond, donnant à l'ensemble une couleur franchement soul, transporté par le groove furieux du batteur Ivan Conti. Encore de très belles compositions de Marcos Valle, une latin-bossa très groovy, "Carly & Carole", qu'il reprendra dans "Prelude", et un titre qui ravira les amateurs de beats jerk brésiliens: "Rodando por ai". Un disque parfait de bout en bout, mené par un Deodato en forme olympique!
Note let's groove with Deodato : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Arranha Céu (Skyscrapers)
02. Flap
03. Rodando Por Ai (Rudy's)
04. O Jogo (Soccer Game)
05. Atire A 1 Pedra
06. Puma branco (The White Puma)
07. Passarinho Differente (The Bird)
08. Extremo Norte (The Gap)
09. Tô Fazendo Nada (Down The Hill)
10. Menina (Boy Meets Girl)
11. Carlota & Carolina (Carly & Carole) |
Deodato - Prelude (Cti/Sony, 1973)
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Voici un classique jazz pop funk des seventies, avec le producteur brésilien Eumir Deodato (piano, piano électrique), Hubert Laws (flûte), John Tropea (guitare électrique), Ron Carter (basse), Stanley Clarke (basse électrique), Jay Berliner (guitare), Billy Cobham (batterie), Airto (percussions) et Ray Barretto (congos). Ça en fait du beau monde, hein? Enregistré à New York en trois jours en Septembre 1972, cet album capture de façon outrageante le feeling des années 70 des rythmes à la fois latins et jazz, les faisant fusionner dans un but hautement artistique, mais en passant par l'entrée pop. La pièce de choix est bien sûr l'arrangement funk de "Also sprach Zarathustra", composition classique de Richard Strauss, célèbre depuis son inclusion dans le film de Kubrick, "2001". À priori l'idée paraît un peu débile, mais le résultat est là : un classique instantané que Phish adapteront sur scène dans des jams funk d'anthologie (souvenez-vous en 1997 au Bataclan... ou bien lors des shows du nouvel an 1999/2000 et 2000/2001... Normal. Le reste de l'album est à l'avenant, mais avec une section rythmique pareille, Ron Carter, Stanley Clarke et Billy Cobham, on ne pouvait que s'attendre à une fusion groovesque talentueuse et inspirée.
Note space odyssey pop jazz funk : (Djouls)
Tracklisting
01. Also Sprach Zarathustra
02. Spirit Of Summer
03. Carly & Carole
04. Baubles, Bangles And Beads
05. Prelude To The Afternoon Of A Faun
06. September 13 |
Deodato - Deodato 2 (Cti/Sony, 1973)
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Après le succès mondial de "Prelude", Deodato renoue avec la même formule: deux reprises de musique symphonique ("Pavane pour une infante défunte", de Ravel, "Rhapsody in Blue", de Gershwin), deux covers pop ("Night in White Satin", des Moody Blues et "Do It Again", de Steely Dan) et des compositions de son cru, arrangées à la sauce jazz et latin funk. Accompagné par un CTI All Stars rutilant (Hubert Laws, John Tropea, aux chorus de guitare "santanesques" avec un son de pedale fuzz bien acide, des cuivres éclatants et des flûtes veloutées, jouées par Jon Faddis, Marvin Stamm, Garnett Brown, Romeo Penque, Jerry Dodgion...) et quelques pointures invitées telles que Stanley Clarke, alors bassiste du Return To Forever de Chick Corea, et Billy Cobham, déjà présents sur la session précédente, Deodato crée dans le mythique studio de Rudy Van Gelder ce qui reste le meilleur album de sa période funk avec "Prelude". De "Skyscrapers", B.O. imaginaire de thriller propulsée par la basse de Stanley Clarke et les drums de Cobham, au latin funk imparable de "Super Strut", ce disque quasiment parfait transforme l'essai réussi de "Prelude". L'album, curieusement, n'obtiendra pas le succès escompté et provoquera, indirectement, la fin du label de Creed Taylor.
Note best Deodato's album : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Super Strut
02. Rhapsody In Blue
03. Nights In White Satin
04. Pavane For A Dead Princess
05. Skyscrapers
06. Latin Flute
07. Venus
08. Do It Again |
Deodato - In Concert / Live At Felt Forum (Cti/Sony, 1973)comedy murder mystery record
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Une semaine après avoir enregistré "Deodato 2", c'est au Felt Forum du Madison Square Garden que toute l'équipe CTI a rendez-vous pour un concert intitulé "The 2001 Concert", organisé par Creed Taylor. Un événement de taille, destiné à fêter le succès de l'album "Prelude" et qui va permettre au public new yorkais de découvrir sur scène le son de Deodato, accompagné d'un "2001 Space Band"! Il existe 2 versions de ce disque: la première, vinyle, parue sous le titre "Deodato/Airto in concert", comporte 3 titres du pianiste et 2 du percussionniste, célèbre depuis ses collaborations avec Miles Davis et Chick Corea, et venu assurer la première partie du concert. La seconde, que l'on trouve aujourd'hui, présente l'intégralité du show de Deodato. La prise de son - superbe - et la plupart des chorus, donnent à l'ensemble une énergie explosive, enrichie par la section de cordes dirigée par le pianiste Bob James, et la version de "2001" y est sans aucun doute supérieure à la version studio. Un excellent live de "jazz-jam-fusion"!
Note and nooooow, ladies & gentlemen... Mister Spaaace Odyssey! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Do It Again
02. September 13
03. Baubles, Bangles And Beads
04. Whirlwinds
05. Spirit Of Summer
06. Skyscraper
07. Also Sprach Zarathustra |
Joao Donato - Joao Donato/Deodato (Muse/32 Jazz, 1973)
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Une légendaire rencontre entre les deux meilleurs pianistes brésiliens!
Réalisé durant la même période que "Deodato 2", cet album de Joao Donato ressemble comme deux gouttes d'eau à un album de Deodato, qui insuffle ici son esprit funk à ce remarquable pianiste, arrivé aux USA avec la vague de la bossa nova. Parmi les musiciens qui participent à cette séance, le trompettiste Randy Brecker, Ray Barretto, Airto Moreira, et bien sûr Deodato, dont les claviers se fondent avec ceux de Donato. Un climat latin-jazz funk mid-tempo et des bossas aux couleurs soul, pour ce disque au son incroyablement chaleureux!
Note Donato + Deodato = la tête à Doto : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Whistle Stop
02. Where's J.D.?
03. Capricorn
04. Nightripper
05. You Can Go
06. Batuque |
Deodato - Whirlwinds (Mca/Universal, 1974)
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Suite au relatif échec de "Deodato 2" et à la faillite du label CTI qui s'ensuivit, notre homme arrive dans le giron de MCA et enregistre cet album à moitié réussi (ou raté, au choix). Ainsi, une nouvelle version de "Do It Again" des Steely Dan nettement inférieure à la précédente, sans doute réenregistrée car la première n'était pas parue dans la version initiale de "Deodato 2", et un "Ave Maria" de Schubert que ne renierait pas Richard Clayderman... Même les amateurs de covers débiles ne tiendraient pas 30 secondes à l'écoute de cette reprise absolument stupide et, aussi étonnant que cela puisse paraître de la part d'un musicien comme Deodato, d'un mauvais goût total! Du côté du désormais inévitable cover d'un gros standard, en l'espèce le saucisson de Glenn Miller "Moonlight Serenade", qui ouvre l'album, le choix du titre laissait présager le pire, mais tourne rapidement à une jam bien funk...Heureusement, les 3 derniers titres sont là pour remettre les pendules à l'heure, avec un "West 42nd Street" aux climats schiffriniens affirmés, un "Havana Strut" latinesque en diable et enfin "Whirlwinds" (aka "Tropea"), déjà joué sur le "Live at Felt Forum", et dans lequel Deodato se lâche définitivement sur quelques moogs et autres synthés Arp. Il était temps...
Note not so good, not so bad : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Moonlight Serenade
02. Ave Maria
03. Do It again
04. West 42nd Street
05. Havana Strut
06. Whirlwind
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Deodato - Artistry (Mca/Universal, 1974)
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Second album live, enregistré lors d'un festival à St Louis en compagnie de l'orchestre symphonique de la ville. Le groupe sonne aussi bien que sur le live précédent, et les arrangements de Deodato pour grand orchestre donnent toute leur mesure sur des titres comme "Farewell to a Friend" (précédemment enregistré sur l'album "Percepcao", sous le titre "Adeus Amigo"). Pour la petite histoire, la balance de l'enregistrement ayant privilégié le groupe par rapport aux cordes, Deodato doubla ces dernières en studio avec un mellotron. C'était une belle histoire de Captain Détendu. Dormez-bien les enfants!
Note super symphonic jam! (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Intro
02. Rio Sangre
03. St. Louis Blues
04. Farewell To A Friend
05. Super Strut
06. Pavane For A Dead Princess
07. Jivin' |
Deodato - First Cuckoo (Mca/Universal, 1974)
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Même combat pour cet album que pour "Whirlwinds": pas totalement réussi, mais sauvé par quelques perles: le "Funk Yourself" d'ouverture, groovy à souhait, une toujours superbe compo de Marcos Valle, "Adam's Hotel", une reprise du standard "Speak Low" comportant un chorus de Fender Rhodes parfait... Mais l'ensemble pèse assez léger face aux albums de la période CTI, malgré la présence de l'excellent bassiste Will Lee et du batteur Steve Gadd sur certains titres. Les fans de covers passeront très vite sur le désastreux "Caravan" d'Ellington, pourront jeter une oreille, s'ils sont amateurs de musique classique, à l'adaptation du "First Cuckoo" de Frederick Delius, mais se réjouiront néanmoins avec une reprise incongrue du "Black Dog" de Led Zeppelin!
Note Cuckoo, c'est encore Eumir! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Funk Yourself
02. Black Dog
03. Crabwalk
04. Adam's Hotel
05. Caravan/Watusi Strut
06. Speak Low
07. First Cuckoo (On Hearing the First Cuckoo in Spring)
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Deodato - Very Together (Mca/Universal, 1976)
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Pour son dernier album enregistré chez MCA, Deodato frappe un grand coup avec profusion de synthés et reprises à gogo. Ma préférée reste sans conteste celle de "Star Trek". Croisement improbable entre arrangements "Love Boat" surjoués par un grand orchestre et une choriste qui s'époumonne, le tout nappé de synthés dignes des meilleures B.O. de SF italienne et de riffs de guitares disco, ce titre reste un moment inoubliable, sublimé par le rapide chorus final déchaîné de Captain Deodato! Passons sur le cover de "I Shot the Sheriff", absolument ridicule, pour nous attarder sur celui de ""Peter Gunn", qui ouvre l'album. Le célèbre thème d'Henry Mancini se prend un bon coup de disco dans la tronche, et le résultat, bien qu'assez comique au départ, se transforme rapidement en petite bombe dancefloor! Enfin, deux véritables perles justifient à elles seules l'achat de cet album: "Amani", titre latino-bossa mid-tempo, dans la grande tradition Deodato, et "Univac Loves You", ballade au climat terriblement envoûtant.
Note very Deodato! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Peter Gunn
02. Spanish Boogie
03. Amani
04. Black Widow
05. Juanita
06. I Shot the Sheriff
07. Theme From Star Trek
08. Univac Loves You |
Deodato - Love Island (Warner/Wea, 1978
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On découvrait en ouvrant cet album (dans sa version vinyle, eh eh) une photo kitschissime du musicien, tout de blanc vêtu, entouré de deux splendides pseudo-vahinés alanguies sur fond de hamac et de jungle luxuriante: bienvenue à Love Island! Co-produit par Tommy Lipuma, producteur, entre autres, des premiers albums jazz-pop de George Benson, ce disque de Deodato conclue une décennie mouvementée, dans les bras de jeunes beautés evanescentes. C'est le paradis. Evanescent paradis. Ayant participé à l'arrangement d'un titre de l'album "All'n'All" d'Earth, Wind & Fire, la moitié du groupe vient lui rendre la pareille: Maurice White co-compose un titre, ses frangins Verdine et Freddie, Al Mc Kay et Philip Bailey veulent aussi leur portion de vahiné: c'est gonflé! Et ils ne sont pas les seuls: George Benson (curieusement non crédité pour son chorus TGV dans le titre éponyme "Love Island"), Larry Carlton et Pops Popswell, des Crusaders, sans oublier le batteur le plus groovy de la planète, Harvey Mason, tout le gratin s'est invité à "Love Island"! Inutile de vous préciser que ce vinyle a été usé jusqu'à la corde et que sa réédition fut la bienvenue. Il reste dans le trio de tête des productions américaines de Deodato, avec "Prelude" et "Deodato 2", mais se distingue par le climat de fausse nonchalance qui règne sur quelques titres, comme "Tahiti Hut" ou "Love Island", la palme revenant à "San Juan Sunset", morceau idéal à écouter avant une bonne sieste. Certes, Deodato ne peut s'empêcher de remettre une petite couche de funk ici et là, avec "Area code 808" et "Pina Colada", de balancer un cover ("Take The A Train") et de nous fourguer un morceau insupportable, comme pour mieux nous faire apprécier le reste (ici, "Chariot of Gods"). De toutes façons, on s'en fout, on lui pardonne, car c'est du pur Deodato! Et pour conclure, si vous avez la chance de trouver la version maxi vinyle 12''de "Whistle Bump", jetez-vous dessus, c'est une bombe!
Note love island party! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Area Code 808
02. Whistle Bump
03. Tahiti Hut (Ta Pa E)
04. San Juan Sunset
05. Love Island
06. Chariot of The God
07. Pina Colada
08. Take The A Train |
Deodato - Knights Of Fantasy (Warner/Wea, 1979)
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Cet album annonce le déclin – provisoire? – de la carrière discographique de Deodato. Le disco bat son plein, et notre homme succombe alors au charme des sirènes en pattes d'eph et cols pelle à tarte. Tarte, comme cet insupportable medley où se côtoie le pire et le pire: un cover de "Jésus que ma joie demeure", de Bach, suivi de"L'amour est bleu", composé par André Popp et tube international pour le chef d'orchestre Paul Mauriat, sous le titre "Love is blue" – ben oui, c'est ce qu'on appelle de la traduction littérale...Toutefois, car il y a un "mais", donc mais toutefois, cet album est une véritable mine à ciel ouvert de samples. Et que je te colle des intros de congas qui durent des plombes, et que le pied rentre juste après si tu cherches un bon gros kick disco, et que comme t'as été gentil, voilà une basse slapée qui devrait bien faire l'affaire pour ta house discoïde! Bref, il y a dans ce disque de quoi gaver moult sampleur et sans reproche.
Accessoirement, c'est pendant l'enregistrement de cet album que Deodato fut contacté par Kool & the Gang pour devenir leur producteur. Oh what a Knight!
Note let's sample Deodato : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Space Dust / Sherlock
02. Shazam
03. Bachmania (Jesus, Joy's of man Desire – Love Is Blue – Whistle Bump)
04. Knights of Fantasy
05. Lovely Lady |
OTHERS :
Deodato - Night Cruiser (1980)
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Enregistré en 1980 avec des membres du groupe Platinum Hook, bande de sous-Kool & The Gang. Beuaaark!
01. Night Cruiser
02. Love Magic
03. East Side Strut
04. Skatin'
05. Uncle Funk
06. Groovitation |
Deodato - Happy Hour (1982)
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en 1982, grosse soupe disco indigeste, avec la chanteuse Candi Staton, re-beuaark!
01. Keep On Movin'
02. Happy Hou
03. Just This One Night
04. Tears Of A Clown
05. Sweet Magic
06. Keep It In The Family
07. I Never Get Enough |
Deodato - Motion (1984)
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son dernier album pour Warner en 1984, bourré d'insupportables programmations de boîtes à rythmes et de synthés digitaux. Aaaargh!
01. S.O.S., Fire In The Sky - Featuring Camille
02. Never Knew Love - Featuring Juicy
03. Bus Stop - Featuring Bob Malach
04. Motion - Featuring Juicy
05. Are You For Real - Featuring Camille
06. Make You Feel Good - Featuring Juicy |
Deodato - Somewhere Out There (1989)
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1989, chez Atlantic, en un mot: help!
01. Everybody Wants My Girl
02. The Best Lovers (Are The Best Of Friends)
03. In This World
04. I Believe In This Love
05. Where Can You Run
06. When A Lover Says Goodbye
07. Forever For You
08. Stay With Me
09. Somewhere Out There |
COMPILATIONS
Deodato - Deodato Plays Marcos Valle (Equipe/Irma, 2002)
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Cette compilation regroupe les titres de Marcos Valle enregistrés par Deodato et ses Catedraticos pour le label Equipe.
Mélodiste hors pair, Valle est l'alter ego de Deodato, qui réalisera les arrangements de quatre des albums de ce chanteur et compositeur exceptionnel. Débutant en plein boom de la bossa nova, Marcos Valle sera signé en 1967 sur le label Verve pour un album, "Samba 68", que Deodato arrange avec sa classe habituelle. Le disque connaîtra un énorme succès aux USA, avec notamment le standard "Summer Samba", dont on ne compte plus les covers. Valle a enregistré une vingtaine d'albums, tous remarquables, allant de la bossa traditionnelle à une pop brésilienne influencée par la vague psychédélique, en passant par un son jazz funk toujours teinté d'harmonies sophistiquées, qui sera redécouvert récemment par de nombreux Djs anglais tels Gilles Peterson. Deux compilations parfaites, réalisées par le label Mr Bongo, permettent de découvrir les différentes facettes de ce musicien, qui a profité de sa nouvelle notoriété en Europe pour enregistrer récemment d'excellents albums pour le label FarOut Recording. Quant à cette compilation, elle ne présente aucun intérêt pour les possesseurs des albums d'Os Catedraticos, sinon de regrouper sur un même CD ces compositions de Valle.
Note so nice bossa : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Crickets Sing for Anamaria (Os Grilos)
02. Summer Samba (So Nice)
03. Maria's Dream (Sonho de Maria)
04. Even More Beautiful
05. Land of Nobody
06. Chup, Chup, I Got Away (Gente)
07. Love for Nothing
08. Out of Time
09. Flap
10. White Puma
11. Summer Samba [Original LP Stereo Mix]
12. Crickets [Original LP Stereo Mix]
13. Crickets [Original Single Mono Mix] |
Deodato - Bossa Nova Sessions Vol 1/Vol 2 (Equipe/Irma, 2002)
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Le Vol. 1 regroupe les tracklistings des albums "Impulso!" et "Samba Nova Concepçao". Le 2 regroupe les tracklistings des albums "Tremendao" et "Ataque". Entre les superbes rééditions Ubitaque et ces 2 compiles Irma sans intérêt, il n'y a pas photo...
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Deodato - O Som Dos Catedraticos (Equipe/Ubatuqui, 2002)
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Contrairement aux albums mal ficelés d'Irma, le label espagnol Ubatuqui a réédité une très bonne compilation réalisée par le label Equipe en 1970, incluant 2 titres de l'album "Ideias", sorti chez Odéon ("Tempinho Bom" et "Samba de Verao") et des notes de pochette signées Marcos Valle. Un excellent panorama des années Deodato 1964-65, remasterisé avec un son superbe!
Note best of best Deodato : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Ai que saudades de Amelia
02. For a de tempo
03. Samba de Verao (Summer samba)
04. Começou de Brincadeira
05. Os Grilos (The Crickets sing for Anamaria)
06. Até de cavaquinho
07. Ainda mais lindo
08. Gente (Chup Chup I Got Away)
09. Imenso Amor
10. Muito a vontade
11. Feitinha pro poeta
12. Tristeza
13. Garota de Ipanema
14. Tempinho bom
15. Os grilos (original lp mono mix) |
Various Artists - Blue Brazil (Blue Note in a latin Groove) (Odéon Brazil/Emi, 1994)
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Une des meilleures compilations de jazz brésilien jamais réalisée! Dommage qu'elle soit labelisée "Blue Note" (il s'agit de titres produits par Odéon Brazil...), infligée d'une pochette hideuse, sous un titre trompeur. Réalisée par Joe Davis, elle dresse un état des lieux des croisements jazz, latin-funk et musiques brésiliennes, au travers de 17 titres, parfois rares, certains plus familiers pour avoir servi dans les 70's de générique d'émission de radio sur France Inter ou être devenus des mini-hits de dancefloor. Revenus à la surface avec la vague de l'acid jazz en Grande-Bretagne, ces tracks présentent des musiciens incontournables de la scène brésilienne. Deodato, évidemment, avec "Bebe", issu de l'album "Percepçao", Airto Moreira et Hermeto Pascoal, avec leur extraordinaire Quarteto Novo ("Misturada"), la chanteuse Joyce et son tube "Aldeia de Ogum", matraqué sur Fip et Radio Nova à ses débuts, Marcos Valle, évidemment, ou encore Edu Lobo. Rien à jeter!
Note pas blue, but very Braziiiil! : (Captain Détendu)
Tracklisting
01. Upa Neguinho - Luiz Arruda Paez
02. Catavento - Alaide Costa
03. Berimbau - Mandrake Som
04. Vim De Santana - Quarteto Novo
05. Deus Brasiliero - Perry Ribiero / Bossa 3
06. Primitivo - Milton Banana Trio
07. Noa Noa - Milton Banana Trio
08. Viola Fora De Moda - Edu Lobo
09. Nao Me Diga Adeus - Bossa 3
10. Batucada Sergiu - Marcos Valle
11. Aldeia De Ogum - Joyce
12. Tudo Que Voce Podia Ser - Lo Borges
13. Homenagem A Mongo - Som Tres
14. Deixa Isso Pra La - Elza Soares
15. Misturada - Quarteto Novo
16. Bebe - Eumir Deodato
17. Um Temoa P'ro Simon - Johnny Alf
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