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Discographie 'Weird Al' Yankovic
Le site officiel : http://www.weirdal.com
Permettez que je vous appelle Weird?
Bon, il ne s'agit pas de vous recopier la bio de notre maître à nous tous de T.I.M.E.C. et bien d'autres. Et oui nous revendiquons au sein de ce site tout un tas d'influences que nous voulons partager, et même en considérant les plus sérieuses (Zappa, Phish, Cronenberg, etc.), elles ont toutes la particularité de posséder à un certain degré un certain sens de l'humour indispensable à nos modes de vie (il n'y a rien de prétentieux à mettre ainsi la déconne sur un pied d'estale). En tant que jeunes français, il nous est facile de citer Pierre Dac, Edika ou Gotlib, François Morel, Alain Chabat, Albert Dupontel ou Larcenet, mais nous souhaitons aussi CRIER BIEN FORT l'importance qu'ont pu avoir chez nous Steve Martin, les ZAZ, les réveils cuités de Bruce Willis (dans tous ses films!), Leslie Nielsen, le Muppet Show, Jennifer Saunders, Ken Shapiro, Jeff Smith, Jim Carrey, Les Monty Python ou William Shatner (quoique
) et "Weird Al" Yankovic. J'en oublie un paquet, mais c'est pas grave, j'en achèterai un autre demain.Donc nous éviterons la bio de "Bizarre Al" Yankovic, nous ne vous parlerons pas ici de ses films, émissions télé ou radio, de l'importance dans sa carrière du Dr. Demento, de son haut niveau technique en
accordéon, de son obsession pour la bouffe sous toutes ses formes, de savoir si moustache est vraie ou pas, du fait qu'il soit l'homme qui a vendu le plus de disques d'humour dans le monde, de ses concerts extravagants que l'on attend toujours en Europe depuis des années, piaffant à qui mieux-mieux (et inversement) que 'Putain! Pourquoi on a pas le droit à ce génie sur scène ici?'. Pour tout ça, c'est simple, vous allez sur http://www.weirdal.com et vous nous lâchez un peu la grappe.
C'est vrai, on nous inonde de mails depuis des semaines pour que nous mettions en ligne l'intégrale clippée du Weird en RealVideo alors que nous n'en possédons pas les droits, à l'inverse des cassettes VHS et autres Laserdiscs que nous avons (sans les droits de diffusion, bine sûr, mais contactez-nous quand même), on nous insulte sous prétexte de 'mais faîtes-nous donc une reprise de "Weird Al" Yankovic', on nous menace de 'si tu me copie pas le "Generic Blues" je t'épouse', etc. La vie devient rapidement difficile sous ces assauts répétés. À tel point que bientôt nous chanterons cette superbe ritournelle des Everly Brothers : 'Bye bye mauve, hello yellowness, I think I'm gonna pai-aint".
Sur ce, étudions donc la discographie du Weird (permettez que je vous appelle Weird?) (d'après le Dr. Demento, nous devrions en fait l'appeler 'Awesomely Talented Incredibly Brilliant Amazingly Energetic Extremely Successful Intensely Dedicated Chamingly Genial Al'), puisque, reprises délirantes et parodies mises à part, l'homme est aussi un compositeur, arrangeur et producteur inestimable. Mais pour acquiescer à cela, encore faut-il écouter ses uvres phonographiques
(Djouls)
Discographie albums :
Weird Al Yankovic - 'Weird Al' Yankovic (Avril 1983)
Weird Al Yankovic - 'Weird Al' Yankovic In 3-D (Février 1984)
Weird Al Yankovic - Dare To Be Stupid (Juin 1985)
Weird Al Yankovic - Polka Party (Octobre 1986)
Weird Al Yankovic - Even Worse (Avril 1988)
Weird Al Yankovic - Greatest Hits (Compilation, Octobre 1988)
Weird Al Yankovic - UHF - Original Motion Picture Soundtrack And Other Stuff (Juillet, 1989)
Weird Al Yankovic - Off The Deep End (Avril 1992)
Weird Al Yankovic - The Food Album (Compilation, Juin 1993)
Weird Al Yankovic - Alapalooza (Octobre 1993)
Weird Al Yankovic - Permanent Record - Al In The Box (4-CD Box Set Compilation, Septembre 1994)
Weird Al Yankovic - Greatest Hits - Volume II (Compilation, Octobre 1994)
Weird Al Yankovic - The TV Album (Compilation, Novembre 1995)
Weird Al Yankovic - Bad Hair Day (Mars 1996)
Weird Al Yankovic - Running With Scissors (June 1999)
Weird Al Yankovic - Poodle Hat (2003)
'Weird Al' Yankovic - "Poodle Hat" (Volcano Entertainment, 2003)
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Le "nouvel" album de Weird Al Yankovic date de 2003 mais et il est toujours urgent d'en parler. Nous le disions déjà en 1999 mais le bonhomme ne cesse de progresser dans son art du délire musical parodique, la plus grosse claque de cet album étant le dernier morceau, "Genius In France", qui condense l'oeuvre de Frank Zappa en un seul morceau!! Si, si, il faut l'entendre pour le croire: quel putain d'arrangement! tous les clichés de la musique Zappaienne, à travers les époques, est dans ce track. Bon, bien sûr, vous allez me répondre: "bon ben cool je me télécahrge ce track-là en P2P alors". Faites. Faites donc. Essayez, tapez "Weird Al Yankovic" dans votre outil de recherche, vous risquez de tomber sur une liste impressionnante. Pour plus d'infos, cliquez simplement ici. ;-)
Le disque, vous y reviendrez plus tard, sur notre conseil, pour la partie video en bonus, peut-être, pour les autres tracks avec le livret, les photos absurdes et les paroles à la con sûrement! Alors, vous ne passerez pas à côté d'une parodie d'Eminem acérée ("Lose Yourself" devenu "Couch Potato"), une de Nelly qui parle de bouffe, comme d'hab ("Hot In Herre" -> "Trash Day"), la polka megamix de tubes actuels de rigueur ("Angry white Polka" avec tous les pseudos punk de Limp Bizkit aux White Stripes), une parodie d'Avril Lavigne maxi-conne, maxi-drôle et avec l'accent nasal ridicule comme il se doit ("Complicated" -> "A Complicated Song"), une parodie de Billy Joel qui raconte le Spiderman sorti récemment sur grand écran en 3 minutes ("Piano Man" adapté en "Ode To A Superhero": "Sling us a web, you're the Spider-man"), un hommage tordant à Bob Dylan ("Bob"), une parodie des Backstreet Boys ("I Want It That Way" -> "I Bought On Ebay") et encore 4 compos originales "dans l'esprit de" la pop actuelle (ou non) la plus con. Définitivement indispensable. Weird Al is a genius indeed.
Note : (Djouls)
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'Weird Al' Yankovic : "Running with Scissors" (Volcano/Zomba, Juin 1999)
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Courir avec des ciseaux, manger avec les pieds, travailler avec Tiff, le danger est partout. Et Al qui revient à la charge. Cela faisait longtemps (depuis le précédent) que le Yankovic n'avait pas jeté dans nos platines CD un disque aussi poilant et surtout, contrairement à ce que l'on pourrait penser, aussi plaisant à écouter. On pourrait en douter puisque les parodies souvent lassent. Mais Al et ses amis conçoivent avant tout des albums. S'ouvrant sur l'indiscutable bijou de parodie de "American Pie" de Don McLean qui devient "The Saga Begins" (5 minutes à ne pas mettre entre les mains de ceux qui n'ont pas encore vu la copie vidéo pirate du nouveau Star Wars), et s'enfonçant en terrain Weirdalien connu. Mais ou est la Polka? Ne manqueront pas de demander les accros? Ben elle est là, au numéro 7, "Polka Power" la plus belle polka de Yankinou depuis la précédente. Oui je sais c'est pas vraiment une critique si je n'arrête pas de dire depuis la précédente mais que voulez-vous
chaque nouvel opus est meilleur que le précédent, sauf le suivant de "Alapalloza", qui est donc le précédent sus-mentionné mais on s'en fout. Comment combattre le fou-rire à l'écoute de "Truck Drivin' Song" ou de "Albuquerque" (11 minutes quand même!!!)? Comment ne pas vomir de joie en entendant "My Baby's in Love with Eddie Vedder"? Comment ne pas acheter un I-Mac en sifflotant "It's all about the Pentiums"? Comment faire comprendre à Charlie et Lulu? Comme d'habitude, l'album est composé de presque 50% de chansons originales (dans tous les sens du terme) et de 86% de reprises, sans compter les 34% de blancs. Un horoscope, un régime, des routiers en talons-aiguilles, des maniaques, de l'accordeon, des rabbins, Jerry Springer, le monde de Weird Al est des plus hétéroclites. Franchement ce type m'épate parce qu'après toutes ces années son art (c'en est un
), au lieu de s'étioler au soleil de sa pseudo gloire, ne fait que grandir tant les morceaux parodiés deviennent la propriété Yankovicoise. On en oublie les originaux plus rapidement qu'on a oublié Jean-Marc Ceronne. En plus, et c'est cadeau, une plage multimédia qui est en fait un film QuickTime de 12 minutes dans lequel Al retourne dans sa famille après toutes ses années de gloire sur la route
Si cela n'achève pas vos zygomatiques, je vous conseille "Histoires Naturelles" tous les soirs.
Note of this earth : (The Incredible Melting Man)
Le site de l'album : http://www.sagabegins.com |
'Weird Al' Yankovic : "Bad Hair Day" (Scotti Bros, Mars 1996)
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Cet album s'écoula vraiment bien aux Etats-Unis (1,7 millions d'exemplaires vendus), alors qu'il nous a paru plutôt un peu faible ici. "Amish paradise", parodie de la version de Coolio du hit de Stevie Wonder "Gangsta' Paradise" est vraiment marrante, sinon "Cavity search" est sensée être une parodie dentaire de U2 ("Hold me Thrill me Kiss me Kill me" sur la b.o. de "Batman & Robin"), mais U2 se parodient déjà assez eux-mêmes depuis des années, alors
"Gump" reprend le "Lump" des Presidents Of The United States Of America en racontant l'histoire du célèbre film avec Tom Hanks ('he's Gump, he's Gump, he's not too bright'). "Phony calls", c'est "Waterfalls" de TLC, un peu facile sur le fond, mais très bien parodiée sur la forme, ce qui à défaut d'être irrésistible est un minimum utile... Finalement, on retient surtout "The alternative polka", medley en folie de "Loser" (Beck), "Sex Type Thing" (Stone Temple Pilots), "All I Wanna Do" (Sheryl Crow), "Closer" (Nine Inch Nails), "Bang and Blame" (R.E.M.), "You Oughta Know" (Alanis Morissette), "Bullet With Butterfly Wings", (Smashing Pumpkins), "My Friends" (Red Hot Chili Peppers), "I'll Stick Around" (Foo Fighters), "Black Hole Sun" (Soundgarden) et "Basket Case" (Green Day)!
note independant polka : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "The TV album" (Scotti Bros, Novembre 1995)
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Inclus : "Bedrock Anthem", "I Can't Watch This", "Frank's 2000 TV", "Money For Nothing/Beverly Hillbillies", "Ricky", "Talk Soup", "Here's Johnny", "The Brady Bunch", "Cable TV", "I Lost On Jeopardy" et "UHF".
Note french at all : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Greatest Hits - Volume II" (Scotti Bros, Octobre 1994)
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Une sélection de titres du coffret ci-dessus, avec : "Headline News", "Bedrock Anthem", "You Don't Love Me Anymore", "Smells Like Nirvana", "Achy Breaky Song", "UHF", "Money For Nothing/Beverly Hillbillies", "Jurassic Park", "This Is The Life", "Polka Your Eyes Out", "Yoda" et "Christmas At Ground Zero".
Note very best of : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Permanent Record - Al In The Box" (4 CDs) (Scotti Bros, Septembre 1994)
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4-CD Box Set avec un superbe livret biographique rempli de photos et de pochettes de disques, inclus: "My Bologna" (Capitol Records single version), "Another One Rides The Bus", "Happy Birthday" (Placebo E.P. version), "I Love Rocky Road", "Ricky", "Polkas On 45", "Midnight Star", "Eat It", "Mr. Popeil", "I Lost On Jeopardy", "Buy Me A Condo", "King Of Suede", "Yoda", "This Is The Life", "Like A Surgeon", "One More Minute", "I Want A New Duck", "Dare To Be Stupid", "Hooked On Polkas", "Addicted To Spuds", "Dog Eat Dog", "Here's Johnny", "Living With A Hernia", "Christmas At Ground Zero", "Lasagna", "Good Old Days", "Fat", "Melanie", "I Think I'm A Clone Now", "You Make Me", "Alimony", "UHF" (single version), "Money For Nothing/Beverly Hillbillies", "The Biggest Ball Of Twine In Minnesota", "Spam", "Generic Blues", "Polka Your Eyes Out", "You Don't Love Me Anymore", "Smells Like Nirvana", "When I Was Your Age", "I Can't Watch This", "Trigger Happy", "Taco Grande", "Bedrock Anthem", "Harvey The Wonder Hamster", "Achy Breaky Song", "Livin' In The Fridge", "Frank's 2000 TV", "Jurassic Park" et l'inédit "Headline News", parodie du "mmm mmm mmm mmm" des Crash Test Dummies où Weird nous épate avec une voix aussi identiquement grave que celle de la version originale.
Note anthologie : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Alapalooza" (Scotti Bros, Octobre 1993)
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En pleine dinosaure-mania, Weird reprend l'obscur et très niais "MacArthur Park" de Richard Harris en un "Jurassic Park" où il réussit à raconter toute l'histoire du film en moins de 4 minutes
Ajoutez à cela un clip tout en pâte à modeler hautement psychédélique et ça y est, vous avez envie de connaître cette chanson par cur! Ce sont ensuite les Red Hot Chili Peppers qui en prennent pour leur grade dans un mélange "Under the bridge" / "Give it away" / "The Flintstones" assez parfait autant que yabadabadou. Billy Ray Cyrus lui prend très cher dans "Achy breaky song" : 'Don't play that song, that achy breaky song, the most annoying song I know, and if you play that song, I might blow up your radio, ooooo'. La parodie qui suit d'Aerosmith est trop bien vue : à la place de "Living on the edge", Weird parle d'un plat qui serait resté depuis bien trop longtemps dans le frigo : 'There's somethin' wrong in the fridge today, I don't know what it is, food I can't recognize, My roommate won't throw a thing away, I guess it's probably his, It looks like it's alive
And livin' in the fridge
'. À noter aussi le très court (et très culte) "Harvey the wonder hamster" ('he doesn't bite and he doesn't squeal, he just runs around on his hamster wheel'), et enfin pour clore l'album une version polka de "Bohemian rhapsody" de Queen assez hallucinante.
Note dinosaurus : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "The Food Album" (Scotti Bros, Juin 1993)
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Inclus: "Fat", "Lasagna", "Addicted To Spuds", "I Love Rocky Road", "Spam", "Eat It", "The White Stuff", "My Bologna", "Taco Grande", "Theme From Rocky XIII".
Note bouffe : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Off The Deep End" (Scotti Bros, Avril 1992)
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- Un carton mondial pour la parodie de Nirvana et sa vidéo, "Smells like Nirvana", à juste titre.
- Une polka d'anthologie, recoupant "Rock The Cradle Of Love" (Billy Idol), "Tom's Diner" (Suzanne Vega), "Love Shack" (the B-52s), "Pump Up The Jam" (Technotronic), "Losing My Religion" (R.E.M.), "Unbelievable" (EMF), "Enter Sandman" (Metallica), "Miss You Much" (Janet Jackson), "I Touch Myself" (Divinyls), "Dr. Feelgood" (Motley Crue) ou "Ice Ice Baby" (Vanilla Ice)
- L'intro et les paroles génialissimes de "I was only kidding" : 'When I said that I'd be faithful, when I'd promised I'd be true, when I swore that I could never be with anyone but you, when I told you that i loved you, with those tendre words I spoke, I was only kidding, Now can't you take a joke'
- Une parodie encore plus débile que l'originale : "The Plumber Song" pour "Baby don't forget my number" de Milli Vanilli (idon't forget the plumber!').
- Une chanson originale exceptionnelle : "You don't love me anymore", parodiant les slows d'Extreme (souvenez-vous), avec des paroles fascinantes : 'Oh why did you disconnect the brakes on my car, that kind of thing is hard to ignore, got a funny feeling you don't love me anymore'.
Génial, tout simplement, et c'est sans parler des clips
Note anymore : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "UHF - Original Motion Picture Soundtrack And Other Stuff" (Scotti Bros, Juillet 1989)
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La chanson-titre mérite sa vidéo, sinon
De même, la parodie de "Money for nothing" (Dire Straits) fait référence à une série américaine inconnue ici. "Attack of the radioactive hamsters from a planet near Mars" se suffit à elle-même rien que par son titre; "Spam", toujours au niveau des préoccupation estomacales, c'est "Stand" de R.E.M.; mais c'est le "Generic blues", parodie générale de toutes les chansons blues qui remporte la palme, surtout pour son solo à 2 notes ('make it shut up now'), son solo de batterie à 2 temps ('drum solo!') et ses paroles tordantes : 'I woke up this morning
then I went back to bed', ou 'Maybe I'll blow my brains out Mama
or maybe I'll just go bow-owling' et 'I got the blues so bad
kind of wish I was dead'. Ah oui! J'oubliais l'indispensable polka "Hot rocks polka", megamix de chanson des Rolling Stones cette fois : "It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It)", "Brown Sugar", "You Can't Always Get What You Want", "Honky Tonk Women", "Under My Thumb", "Ruby Tuesday", "Miss You", "Sympathy For The Devil", "Get Off Of My Cloud", "Shattered", "Let's Spend The Night Together" et "(I Can't Get No) Satisfaction".
note blues ultime : (Tiff) |
'Weird Al' Yankovic : "Greatest Hits" (Scotti Bros, Octobre 1988)
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Inclus : "Fat", "Eat It", "Like A Surgeon", "Ricky", "Addicted To Spuds", "Living With A Hernia", "Dare To Be Stupid", "Lasagna", "I Lost On Jeopardy" et "One More Minute".
Note serrée : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Even Worse" (Scotti Bros, Avril 1988)
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"Even Worse" sera l'album de la consécration mondiale, pas pour "Lasagna" ("La bamba"), ni pour "I think I'm a clon now" (souvenez-vous, la Elsa ricaine de l'époque, Tiffany, qui chantait "I think I'm alone now"), ni pour "(This song's just) Six words long" (George Harrisson, "I got my mind set on you"), ni pour "Alimony (Billy Idol, "Mony mony"), mais bien pour "Fat" (Michael Jackson, "Bad"), et son clip d'anthologie où, à coups d'effets spéciaux, toute la vidéo de "Bad" est rejouée par des obèses dont Weird est le plus énorme. Gonflé.
note fat : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Polka Party" (Scotti Bros, Octobre 1986)
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Toujours autant branché nourriture, Weird transforme le "Addicted to love" de Robert Palmer en "Addicted to spuds". Sinon nous sommes heureux d'avoir oublié El DeBarge, on ne parlera donc pas de sa parodie, mais plutôt de celle de James Brown, "Living in the USA", qui devient "Living with a hernia", avec ses cris de douleur : aaaoou! La polka indispensable est là, détournant "Sledgehammer" (Peter Gabriel), "Sussudio" (Phil Collins), "Say You, Say Me" (Lionel Richie), "Freeway Of Love" (Aretha Franklin), "What You Need" (INXS), "Harlem Shuffle" (The Rolling Stones), "Venus" (la version de Bananarama, pas celle de Shocking Blue), "Nasty" (Janet Jackson), "Rock Me Amadeus" (Falco), "Shout" (Tears For Fears) et "Papa Don't Preach" (Madonna)
Et l'album finit dans l'humour noir de nouveau : "It's christmas at Ground Zero", noël post-atomique chantée avec une voix type Muppet Show sur une mélodie ultra-joyeuse
Note polka : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Dare To Be Stupid" (Scotti Bros, Juin 1985)
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Bon, déjà, une de ses meilleures parodies : "Yoda" ("Lola des Kinks) qui raconte la vie d'un vieux petit bonhomme qui vit dans les marais de Dagoba. 'Y-O-D-A Yoda, Yo Yo Yo Yo-da
' Cette chanson mit cinq ans avant de pouvoir être publiée : un jour Weird rencontre Ray Davies et lui demande la permission directement (la maison de disques ne faisait que refuser). Ce dernier, pas du tout au courant de la requête, fut emballé, et depuis Weird demande directement aux songwriters ses autorisations. "This is the life" est rigolote, mais c'est "Like a surgeon" la perle, une parodie de "Like a virgin" extraordinaire. C'est vrai, ce n'est pas facile la vie d'un nouveau chirurgien, il faut en parler ('Cutting for the very first time'). On trouve aussi sur cet album une de ses meilleurs compos, dont les Nuls, fans, avaient présenté la vidéo dans leur "Nuit la plus Nuls" : "One more minute", qui inclus 'I'd rather clean all the bathrooms in Grand Central Station with my tongue, than spend one more minute with you' et finit par 'I'd rather rip my hands right out of my ribcage with my bare hands and throw it on the floor and stomp on it till' I die
than spend one more minute with you'. "I want a new duck", parodie de "I want a new drug", de Huey Lewis & the News, très bien interprétée, a tout de même aussi mal vieilli que l'originale; "Dare to be stupid" l'est complètement, et c'est ça qui est bien, et "Hooked on polkas", le medley incontournable, rassemble des extraits, entre autres, de "What's love got to do with it" (Tina Turner), "Owner of a lonely heart" (Yes), "Footloose (Kenny Loggins), "The Reflex" (Duran Duran) ou "Relax" (Frankie goes To Hollywood). Ajoutez-y "George of the jungle", un "Slime creatures from Mars" et surtout "Girls just want to have lunch" (parodie de Cindy Lauper) et vous avez là un premier album incontournable.
Note stupide : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "'Weird Al' Yankovic In 3-D" (Scotti Bros, Février 1984)
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Dès ce deuxième disque, presque chaque album de Weird comprendra un medley polka mené par son accordéon en folie et de nombreux churs, interjections, exclamations helvêtiques ou bavaroises et autres bruits à la con. La première du nom, donc, "Polka on 45", est un megamix de Devo ("Jocko Homo"), Deep Purple ("Smoke On The Water"), Berlin ("Sex (I'm A...)"), The Beatles ("Hey Jude"), The Doors ("L.A. Woman"), Iron Butterfly ("In-A-Gadda-Da-Vida), Jimi Hendrix ("Hey Joe"), Talking Heads ("Burning Down The House"), Foreigner ("Hot Blooded"), Lawrence Welk ("Bubbles In The Wine"), The Police ("Every Breath You Take"), The Clash ("Should I Stay Or Should I Go?"), The Rolling Stones ("Jumpin' Jack Flash"), et enfin The Who ("My Generation")! Mais le morceau qui le fit connaître du monde entier est bien sûr la parodie de "Beat it" de Jackson, "Eat it", une fois de plus obsessionnellement axée bouffe et uniquement bouffe : 'Just eat it, eat it - Get yourself an egg and beat it
Have a banana, have a whole bunch - It doesn't matter what you had for lunch - Just eat it, eat it, eat it, eat it'. À noter une autre parodie bien sentie : "I lost on Jeopardy", soit "Jeopardy" du Greg Kihn Band, qui fait référence au célèbre jeu télévisé américain du même nom. "Buy me a condo", une compo originale, est excellente : c'est un pur reggae parodié dans son style musical, mais surtout dans les paroles, qui racontent les problèmes existentiels d'un rasta qui est devenu un vrai occidental avec ses problèmes de carte bleue et de pelouse à tondre
"King of Suede", parodie du "King of pain" de Police est remarquablement interprétée même si les paroles ne déclanchent que peu d'hilarité générale.
Note mangez moi : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "The Food Album" (Scotti Bros, Juin 1983)
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Inclus: "Fat", "Lasagna", "Addicted To Spuds", "I Love Rocky Road", "Spam", "Eat It", "The White Stuff", "My Bologna", "Taco Grande", "Theme From Rocky XIII".
Note bouffe : (Djouls) |
'Weird Al' Yankovic : "Weird Al Yankovic" (Scotti Bros, Avril 1983)
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Le principal problème entre Weird et la France est que les français ne comprennent rien aux paroles en anglais en général. Alors quand il s'agit de jokes, de références à une culture purement américano-anglo-saxonne, ici c'est foutu à grande échelle. Dommage, du coup dès le début nous (français) sommes passés à côté du "I love Rocky Road", parodie assez parfaite car outrageusement débile de "I love rock'n'roll" (Joan Jett). En effet Rocky Road est un parfum de glace bien connu aux States. Dommage, donc. "The check's in the mail" prouve que les talents de compositeur de Weird sont bien là dès le premier album, mais le tube définitif, c'est ce "Another one rides the bus", parodie de Queen ("Another one bites the dust"), jouée avec juste quelques mains (claps et autres 'je tape sur des boîtes en carton'), une voix doublée et des riffs... d'accordéon. Fabuleux et hilarant. "Mr. Frump in the iron lung" est elle un petit bijou d'humour noir, avec ses breaks de respirateur artificiel, qui à la fin
je vous laisse la surprise pour le jour où vous entendrez ça.
Note first try : (Djouls)
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